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Critique de Myriam3


Ce très court roman est déjà tragique en soi, mais l'est d'autant plus quand on sait qu'il est largement autobiographique...
Le récit commence sur la mort d'un jeune garçon, mort due à la famine, sur le quai d'une gare.
Ce garçon avait une petite soeur, une mère aussi, et un père parti dans la marine. C'est la guerre, 1945, des bombardements éloignent momentanément Seita et sa petite soeur de leur mère. Quand ils la retrouvent, elle est mourante.
Bientôt, le foyer chaleureux et aimant, les plats cuisinés que Seita prenait alors le luxe de refuser, le bonheur, ne sont plus qu'un vieux souvenir auquel il vaut mieux ne pas penser car ce qui compte maintenant, c'est protéger la petite Setsuko d'une situation de plus en plus dure à vivre.

C'est un récit sans espoir, malgré la magie momentanée des lucioles venues bercer les eux enfants dans leur sommeil. C'est une histoire triste et courte, comme si elle n'avait pas plus d'importance que ces cadavres trop nombreux et anonymes que la guerre sème à plein vent.
C'est aussi, de ce que j'ai lu, le roman le plus autobiographique d'un auteur jusque là connu pour ses provocations et son cynisme au Japon.
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