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Critique de Amaranth
J'avais des attentes particulières envers ce roman, et celles-ci n'ont pas été comblées mais je dois admettre que ce n'est pas entièrement sa faute. Antéchrista n'est pas mauvais, mais il ne m'a pas touchée.
Forcément, dès le départ, je n'ai pu m'empêcher de le comparer à Respire (dont je n'ai vu que le film, que j'ai beaucoup aimé) et cela n'a pas été à l'avantage d'Antéchrista. L'histoire se tient, mais je n'ai pas éprouvé… quoique ce soit en fait : les personnages ne m'ont absolument rien inspiré. Enfin non, ce serait mentir : Christa est antipathique et les parents de Blanche sont terriblement agaçants. Mais justement, leurs réactions m'ont parue exagérées et Christa manque de profondeur : elle est plate, sans aucun charisme, qui est pourtant nécessaire à ce genre de personnage. A aucun moment, elle ne m'a fascinée. Mais plus rédhibitoire encore pour moi : je n'ai pas pu m'identifier à Blanche. Je n'ai pas ressenti la solitude qui est pourtant censé l'habiter, je n'ai pas perçu la fragilité et le manque de confiance en elle qui l'auraient amenée à orbiter autour de Christa. Oh, cela est dit bien entendu, mais ce n'est pas montré. Et ce serait mon plus gros reproche : le style d'Amélie Nothomb est trop démonstratif pour cet exercice-là, pas assez émotionnel. Elle aime écrire et le fait bien, elle aime les mots et jouer avec… mais l'exercice de style n'est pas approprié pour une histoire qui demande un minimum d'implication. Cela m'a tenue éloignée des protagonistes et c'était très frustrant, comme si Amélie Nothomb n'arrivait pas à s'effacer face à l'histoire et se tenait entre elle et moi.
C'est donc au final une petite déception qui m'a confortée dans l'idée que l'univers d'Amélie Nothomb ne me correspond tout simplement pas.
Forcément, dès le départ, je n'ai pu m'empêcher de le comparer à Respire (dont je n'ai vu que le film, que j'ai beaucoup aimé) et cela n'a pas été à l'avantage d'Antéchrista. L'histoire se tient, mais je n'ai pas éprouvé… quoique ce soit en fait : les personnages ne m'ont absolument rien inspiré. Enfin non, ce serait mentir : Christa est antipathique et les parents de Blanche sont terriblement agaçants. Mais justement, leurs réactions m'ont parue exagérées et Christa manque de profondeur : elle est plate, sans aucun charisme, qui est pourtant nécessaire à ce genre de personnage. A aucun moment, elle ne m'a fascinée. Mais plus rédhibitoire encore pour moi : je n'ai pas pu m'identifier à Blanche. Je n'ai pas ressenti la solitude qui est pourtant censé l'habiter, je n'ai pas perçu la fragilité et le manque de confiance en elle qui l'auraient amenée à orbiter autour de Christa. Oh, cela est dit bien entendu, mais ce n'est pas montré. Et ce serait mon plus gros reproche : le style d'Amélie Nothomb est trop démonstratif pour cet exercice-là, pas assez émotionnel. Elle aime écrire et le fait bien, elle aime les mots et jouer avec… mais l'exercice de style n'est pas approprié pour une histoire qui demande un minimum d'implication. Cela m'a tenue éloignée des protagonistes et c'était très frustrant, comme si Amélie Nothomb n'arrivait pas à s'effacer face à l'histoire et se tenait entre elle et moi.
C'est donc au final une petite déception qui m'a confortée dans l'idée que l'univers d'Amélie Nothomb ne me correspond tout simplement pas.
