AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Patrijob


Pause Amélie Nothomb...

Une histoire sordide à souhait truffée d'humour noir auquel, cette fois, je n'ai pas accroché.
Comme d'habitude, ça se lit facilement et vite.

À travers la mésaventure de ce couple de retraités, retiré à la campagne, qui se voit envahi par un voisin morne et obèse, l'auteure aborde plusieurs thèmes dont un qui lui tient à coeur, à savoir les convenances et ce qu'elles peuvent avoir de surfait, d'hypocrite.
Par souci de la bienséance, Emile Hazel et son épouse Juliette ne s'opposent que mollement à Palamède Bernardin lorsqu'il s'incruste journellement chez eux de 16 à 18h.
De plus, ce vieux et gros cardiologue, marié à une femme repoussante et difforme, n'a aucune conversation et se mure dans un silence indifférent.
Dans l'espoir de le lasser et donc de s'en débarrasser, notre Emile se lance dans de longs discours ennuyeux.
Rien n'y fait..
La situation devenant de plus en plus intolérable pour le couple, il se verra contraint d'enfreindre les codes tout en se persuadant d'agir en bonne conscience.

"Enfin, je m'étais conduit d'une manière généreuse : la vraie générosité est celle que personne ne peut comprendre. Dès que la bonté entre dans le domaine de l'admirable, elle n'est plus de la bonté."

Sous la satyre pointe également la souffrance engendrée par la différence qui peut mener à la dépression, à la non-existence.

Malgré ces pistes de réflexion, je suis restée de marbre.
Peut-être la caricature est-elle trop poussée pour moi.

N'y a-t-il toutefois pas une part de vérité dans le fait qu'on ne se connaît jamais complètement soi-même et que, bien souvent, nous anéantissons la nuit le personnage que nous nous composons le jour...et réciproquement.
Je vous laisse à votre réflexion.
Commenter  J’apprécie          3111



Ont apprécié cette critique (28)voir plus




{* *}