Ouh là !
Que dire ?
Les romans d'
Amélie Nothomb, hormis ceux à tendance autobiographique, sont toujours aussi inattendus que farfelus… Là, elle se met dans la peau de … Jésus, le Christ. Rédigé à la première personne, elle imagine ses pensées de son procès jusqu'à la crucifixion…
Alors je n'ai rien contre le choix du sujet en lui-même. J'ai adoré l'évangile selon Pilate de Eric-Emmanuel Scmitt, et aussi
Da Vinci Code de
Dan Brown qui nous propose un Jésus père de famille grâce à
Marie-Madeleine. Bon.
Ce qui m'embête, c'est toutes les réflexions « théologiques » dont ce roman est truffé. Pas parce que ça remettrait en cause le christianisme, parce que ça le remet en cause n'importe comment, à tort et à travers, sans argumentation ni réflexion véritablement digne de ce nom.
Alors je sais bien que côté philosophie je lis plus facilement
Fabrice Midal et
Charles Pépin que Hume ou Leibnitz, mais bon, je sais quand même différencier une argumentation d'une élucubration. Et là, on est clairement dans l'élucubration débridée, avec en plus, ce qui aggrave le cas de ce roman pour moi, absolument rien de neuf sous le soleil !
Heureusement, ce n'était pas très long à lire. Moi qui adore habituellement les délires d'
Amélie Nothomb, je dois dire que
Soif m'aura laissée sur ma faim !
(oui, je sais, elle est facile, je n'ai pas pu me retenir )