Ainsi, le père serait admonesté au principe d'exprimer sa vérité ! Il est d'usage de porter la détestation sur ce qui ne corrobore pas à l'usage universel, soit qu'un père doit être bon. Mais, doit-il porter aux nues une fonction assimilée de fait, quand il se sait parfaitement en défaut ? Où, pour le dire autrement, doit-on occulter les nombreux manquements qui nous incombent puisque nous ne sommes ni parfaits, ni infaillibles. J'aime assez cette phrase en première de couverture : « Un cri d'amour à bouche fermée » je trouve qu'elle résume le sujet de ce livre
La Fête des pères avec beaucoup de saveur et de lucidité. La saveur à mon goût tient au style servi avec un français parfaitement exprimé et un jeu des signifiés irréprochables. Ce qui me pousse à m'étonner que ce livre qui apporte plus de réponses que de questionnements ne remporte une meilleure approbation que celle qu'il requiert jusqu'à présent.
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