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Critique de peloignon


Novalis s'impose pour moi comme la figure idéal-typique du romantisme.
D'abord, il ne se limite pas à une application particulière du romantisme, mais en part pour embrasser en une même perspective aussi bien l'art, que la philosophie, la religion, la science et la politique.
D'autre part, il est doté d'une sensibilité exceptionnelle et d'une capacité à mettre son lecteur en état de la percevoir hors du commun. Quoi de mieux pour un romantique?
Enfin, il meurt à vingt-neuf ans, avant que le temps ait pu freiner ses élans idéalistes par quelques déceptions, nous laissant essentiellement des travaux inachevés, dont les aspérités sentimentales n'ont pu être aplanies par l'auteur avant publication.
Après quelques pages qui m'ont d'abord étonnées et amusées, je me suis tout naturellement laissé entraîné entre rêve et réalité dans cette histoire de voyage entrecoupée de légendes, de contes, de chansons et de poèmes qu'est Henri d'Ofterdingen. Il s'en dégage une telle fraîcheur, une telle profondeur qu'on veut bien se prêter à regarder d'un bon oeil plusieurs passages qui seraient parfaitement ridicules partout ailleurs. J'ai aussi ressenti la même impression en lisant ses Chants religieux, ses Hymnes à la nuit, ses Pollens.
Novalis est un véritable bonheur pour quiconque aime lire et philosopher.
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