Quand un nain donne sa parole, jamais il ne la trahit ; lui demander de prêter serment, c’est lui faire insulte, et quand l’un d’eux propose de jurer, il laisse ainsi entendre, de manière sarcastique, qu’il estime son honneur offensé.
Comme les autres races ne voient pratiquement jamais de femmes naines, la rumeur prétend qu'elles portent aussi la barbe. Ces rumeurs malveillantes sont sans fondement et constituent une terrible offense pour la plupart des nains.
On pourrait croire que l'auteur d'une offense peut toujours échapper à la vengeance en mourant, mais les nains considèrent qu'il transmet sa culpabilité à ses enfants, et aux enfants de ses enfants, jusqu'à ce que l'affront soit lavé.
Les relations modernes entre nains et humains doivent beaucoup à une escarmouche historique : capturé par une vingtaine d’orques et divers gobelins, le Haut Roi Kurgan Barbe de Fer fut sauvé par un guerrier humain solitaire, Sigmar des Unberogens. Cette action a cimenté une amitié éternelle et une alliance inconditionnelle entre l’Empire nain et les Unberogens – et l’Empire qu’ils allaient fonder.
Quiconque est surpris en train de voler les secrets industriels de Zhufbar est envoyé dans la montagne infestée d'orques avec un pagne et une dague pour tout équipement.
Les lames de l'ennemi peuvent vous priver de la vieillesse ;
Les voleurs peuvent s'emparer de votre or ;
La diffamation peut détruire votre réputation ;
Mais le savoir, une fois appris, est gardé à jamais.
- Proverbe nain
Chaque nain peut citer le nom de ses ancêtres en remontant jusqu'à la douzième génération au minimum, et chacune de leurs forteresses possède les chroniques détaillées de son histoire depuis sa fondation, ainsi que les chronologies des clans et des archives documentées qui occupent plusieurs salles immenses. Il faudrait des générations pour produire une histoire complète et exhaustive de la race naine - sans compter les décennies de négociations nécessaires pour accéder aux archives des citadelles les plus xénophobes, ou les risques encourus en explorant les forteresses perdues à la recherche de leurs archives. Si elles venait à être publiée, une telle œuvre remplirait plusieurs grands bâtiments, et aucun humain ne pourrait la lire en une seule vie.