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Critique de GoodBooksGoodFriends


Dublin j'arrive !
Et je ne suis pas seule, je suis en compagnie de Rosie, 55 ans, qui a fait de l'expatriation son mode de vie, mais rentre maintenant au pays.
Après avoir vécu une vie de voyages, Rosie Barry rentre chez sa tante Min à Kilbride ; sa tante qui l'a élevée après la mort de sa mère, puis après la mort de son père.
Et Rosie elle-même ne rentre pas seule, elle rentre accompagnée de mille questions, de mille pensées...
Il y a beaucoup de tendresse dans ce roman, tendresse entre les personnages mais également tendresse de l'auteure pour eux.
C'est un roman sur le vieillissement et plus particulièrement le vieillissement des femmes.
Difficile situation d'être une femme entre deux âges, lorsque l'on a passé sa vie à trouver son plaisir dans le regard des hommes, ou lorsque l'amour de toute une vie vous abandonne pour partir avec une jeune fille, ou lorsqu'on s'aperçoit qu'on n'est pas si satisfaite de son statut de célibataire indépendante...
Mais c'est également un roman sur les corps, les interactions entre eux, l'amour physique, l'affection...
Le souvenir le plus heureux de Rosie est celui de sa tante lui tenant la tête contre son ventre pour que le produit qu'elle lui avait mis dans les oreilles s'écoule bien.
Avec l'âge, l'amour donné et l'amour reçu ne passent plus uniquement par les corps et cela, ils prennent d'autres formes mais comment admettre cela sereinement lorsque notre propre corps "ne veut pas, [...] ne peut pas renoncer", lorsque le poids d'une petite chienne couché en travers d'eux suffit à redonner vie à vos pieds ?
Même si je ne suis pas dans cette tranche d'âge, ce roman a résonné en moi. L'empathie pour cette femme forte mais également très fragile s'est faite très rapidement et j'ai beaucoup aimé la plume de Nuala O'Faolain, que je découvrais à cette occasion.
Cependant, les plus de 500 pages m'ont parfois paru longues, et les interrogations de Rosie redondantes, j'aurais pu me satisfaire d'une centaine de pages en moins.
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