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Critique de florigny


Pourquoi une romancière aussi connue et réputée que Joyce Carol Oates a-t-elle choisi à un moment donné de sa carrière d'écrire sous pseudonyme ? Et pourquoi révéler et revendiquer cette fausse identité sur la couverture d'une énième réédition, une fois la notoriété littéraire atteinte ? Toujours est-il que Fleur vénéneuse a été signé en 1997 par Rosamond Smith, alias la précédente nommée.


Terence Green est un quadragénaire à qui tout a souri. Mari d'une femme parfaite, père de deux filles parfaites, une carrière parfaite, tout est trop parfait dans sa vie. Nommé juré dans un procès, ce parfait vernis se fendille quand il croise la victime, Ava-Rose, une fille fantasque qui sent la vanille, la cannelle, porte des dizaines de bracelets en verroterie qui cliquètent à ses poignets, et ne s'habille pas en Prada. Vers elle, Terence se sent irrésistiblement attiré. Dans le milieu social de Ava-Rose, il retrouve son enfance. Jusqu'où est-il prêt à aller pour séduire celle qu'il a désormais dans la peau, avec qui il entretient une relation longtemps platonique mais largement arrosée d'argent frais, comme si l'amour pouvait s'acheter ?


Fleur vénéneuse tarde à démarrer. La première centaine de pages est consacrée à la présentation pleine de poncifs, des personnages. de longues descriptions de leurs caractéristiques physiques ou vestimentaires alourdissent inutilement le récit. La suite révèle des rebondissements banals, sur fonds éculé d'homme vulnérable abusé par une femme manipulatrice. L'épilogue est sans grande surprise. Au total, un roman qui peut se lire. Ou pas... Perso, je l'ai terminé parce que jusqu'à la fin j'ai espéré retrouver la patte de Joyce Carol Oates, mais à mon grand regret, rien n'est venu gommer ma déception initiale. Un pseudo est parfois bien utile.
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