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Critique de JML38


Un polar argentin, court et atypique, qui commence de façon presque loufoque avec l'arrivée en gare de Salinas du docteur Humberto Huberman, un spécaliste de l'homéopathie qui se rend à Bosque del Mar afin de trouver le calme nécessaire pour assouvir sa passion pour l'écriture de scénario.
L'hôtel qu'il a choisi est particulièrement isolé, d'autant plus qu'un vent de sable qui tourne à la tempête contribue à créer l'ambiance du huit-clos classique de la littérature policière.
Nous faisons rapidement connaissance en même temps qu'Humberto avec tous les protagonistes de l'histoire, les hôteliers, leur neveu, les cinq clients, dont deux soeurs Mary et Emilia.
Pendant la tempête, pour compléter le tableau dans les règles de l'art, l'une des personnes est victime d'un empoisonnement.
Le policier de service fait alors son apparition. Celui-ci, grand fan de Victor Hugo, cite de façon régulière et approximative son auteur fétiche. Il entre en scène flanqué d'un médecin légiste qui vénère de façon régulière et pas approximative les boissons alcoolisées.
Avec un ton légèrement humoristique, des situations qui respirent le déjà vu, l'impression de lire un pastiche de roman policier dans le plus pur style Agatha Christie peut raisonnablement effleurer le lecteur.
Il n'en reste pas moins qu'une vraie intrigue se développe, dans laquelle la solution se cache comme souvent dans les détails. L'identité du coupable évolue selon les révélations et découvertes, au cours d'une enquête quelque peu désordonnée où chacun joue un rôle à sa façon, ne facilitant pas la tâche du commissaire qui doit dénouer le vrai du faux.
Le style est très agréable, assez littéraire, le narrateur étant le médecin passionné par l'écriture.
J'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de ce petit polar sans prétention mais d'une surprenante finesse.
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