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Critique de BazaR


Une fin plutôt apocalyptique, finalement.

Un choix parmi plusieurs solutions qui se présentaient devant Fred Duval. Je ne crois pas que j'aurais fait le même mais ça ne veut pas dire que je n'aime pas. Cela m'étonne plutôt.
Un choix qui se base sur l'hypothèse que les IA récupèrent, d'une manière ou d'une autre, tous les tics émotionnels de l'humanité qui peuvent mener aux tensions et à la catastrophe : peur de l'inconnu considéré comme menaçant sa suprématie, volonté de maintenir le contrôle par tous les moyens possibles. On est vraiment dans le même moule que les IA d'Hypérion et Endymion de Dan Simmons.
Il y a peut-être aussi l'idée que ces comportements n'ont rien de spécifique à l'humanité, qu'ils font partie des règles qui apparaissent spontanément dans la lutte pour la survie qui mène toute la vie.
Ou tout au contraire, l'idée que tout ce que crée l'humanité ne peut qu'hériter de ses comportements en apprenant à son contact.

Je philosophe, je philosophe… ce n'est pas un essai, c'est une bonne BD d'action dans laquelle l'humanité est bien malmenée par ses créatures, mais dont l'espérance n'est pas absente. On peut même y retrouver un épisode biblique digne de Noé.

Vaut clairement le détour.
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