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Critique de Ortie27


LA PISCINE a particulièrement retenu mon attention.

Aya-Chan vit dans l'institut religieuse Hikari qui fait office également d'orphelinat. S'y rendent toutes les personnes qui ont besoin d'être sauvées. Tous les enfants finiront par être adoptés et auront une vie plus belle, sauf elle.

La jeune fille se rend chaque jour en secret dans les gradins de la piscine, fascinée par Jun, ses plongeons, les reflets de l'eau.

Elle découvre en elle une profonde dualité qui aura de tristes répercussions.

Les métaphores avec l'eau (l'eau de la piscine, ses vaguelettes, son odeur de propre, la neige dans un endroit impromptu qui constitue le plus beau souvenir d'Aya, la pluie, les pleurs) représentent la pureté, les origines, le commencement, le secret, qui sont les thèmes centraux de cette nouvelle. 

Puis il y a les souvenirs d'Aya-Chan avec Jun, comme les vieilles lettres qu'ont gardent précieusement et qu'on relit parfois. Les nouvelles lettres qui ne viennent pas s'ajouter aux anciennes. 

" Je me vis tomber dans le bassin vide." 

Un texte très poétique, très troublant, où Yôko Ogawa mêle pureté, mémoire, cruauté, fin d'une époque, difficulté à exprimer ses émotions et des passages nauséabonds où la méchanceté est gratuite. Je suis certaine que si je relisais ce texte je découvrirais de nouveaux éléments. 

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