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Critique de Montecristof
Tiburce Oger nous livre en une bonne quinzaine de courts récits (illustrés chacun par un dessinateur différent) son opinion sur la sinistre conquête de l'ouest.
Il survole une extinction presque complète, qui s'étale sur trois siècles puisqu'il part des conquistadors pour s'arrêter au tout début du 20e.
Les grandes tribus sont mentionnées et leurs modes de vie évoqués, tout comme leurs langues et quelques-unes des raisons de leur déclin.
Le tableau est sombre, à charge pour l'homme blanc bien sûr puisqu'il nous est dit qu'il perpétra, en quatre siècles environ, un des plus grands génocides qui ait été perpétré , avec bien plus de 10 millions d'âmes sans doute .
Car oui, il s'agit sans doute du plus grand génocide qu'ait perpétré l'humain, ce grand primate omnivore si prompt à l'oubli ! Si on ne le considère pas comme tel, ce génocide, c'est sans doute qu'il s'est étalé dans le temps...
Quoi qu'il en soit Tibur Oger choisit son camp et avec moi il trouve un lecteur acquis à sa cause.
De tous les illustrateurs et coloristes je ne connaissais que Derib. Mais le niveau de chacun est à la hauteur de cet album aussi ambitieux que généreux, même si la brièveté de chaque récit donne un impression globale un peu trop schématique peut-être.
Il survole une extinction presque complète, qui s'étale sur trois siècles puisqu'il part des conquistadors pour s'arrêter au tout début du 20e.
Les grandes tribus sont mentionnées et leurs modes de vie évoqués, tout comme leurs langues et quelques-unes des raisons de leur déclin.
Le tableau est sombre, à charge pour l'homme blanc bien sûr puisqu'il nous est dit qu'il perpétra, en quatre siècles environ, un des plus grands génocides qui ait été perpétré , avec bien plus de 10 millions d'âmes sans doute .
Car oui, il s'agit sans doute du plus grand génocide qu'ait perpétré l'humain, ce grand primate omnivore si prompt à l'oubli ! Si on ne le considère pas comme tel, ce génocide, c'est sans doute qu'il s'est étalé dans le temps...
Quoi qu'il en soit Tibur Oger choisit son camp et avec moi il trouve un lecteur acquis à sa cause.
De tous les illustrateurs et coloristes je ne connaissais que Derib. Mais le niveau de chacun est à la hauteur de cet album aussi ambitieux que généreux, même si la brièveté de chaque récit donne un impression globale un peu trop schématique peut-être.
