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Indians ! tome 1 sur 1

Tiburce Oger (Autre)Christian Rossi (Autre)François Boucq (Autre)Hugues Labiano (Autre)Michel Blanc-Dumont (Autre)Felix Meynet (Autre)Dominique Bertail (Autre)Ronan Toulhoat (Autre)Benjamin Blasco-Martinez (Autre)
EAN : 9782818998427
128 pages
Bamboo Edition (23/11/2022)
3.83/5   74 notes
Résumé :
Les plus grands auteurs de BD Western réunis autour d'une histoire commune. Celle du peuple indien. Le grand chef Shawnee Tecumseh dit un jour : « Vendre la terre ? Et pourquoi pas vendre l'air, les nuages et la grande mer ? Est-ce que le Grand Esprit ne les a pas créés pour que tous ses enfants en profitent ? »Lorsque Christophe Colomb pose le pied sur une île des Bahamas, on estime à plus de 840 000 la population indienne en Amérique du nord. Quatre siècles plus t... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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On ne présente plus Tiburce Oger qui a fait des incursions pour le moins très intéressante dans le monde du western. C'est le second projet après le très réussi Go West young man.

Il va proposer à d'autres artistes de se joindre à lui pour raconter des séquences sur l'histoire du peuple indien. Il y en aura 16 en tout sur une période de 1540 à 1889 avec une incursion en 1922 avec la mort du célèbre chef indien Chippewa dans un spectacle ambulant à Londres.

On ne peut que déplorer le fait que cette civilisation qui existait depuis plus de 15.000 ans sur ce grand continent qu'est l'Amérique dans son ensemble. En 1492, Christophe Colomb découvre ce nouveau continent et il s'en suivra une colonisation pour le moins meurtrière qui va durer quatre siècles.

Les dernières peuplades feront face à l'homme blanc durant la fin du XIXème siècle avec l'issue malheureuse que l'on connaît. Il est vrai que les rivalités entre tribus n'ont pas contribué à un front uni qui aurait pu changer peut-être le cours de l'histoire. En 1892, il ne restait plus que 243.000 indiens (sur 14 millions au départ) et plus que 2 langues couramment parlé à savoir le sioux et le navajo sur 300 langues existants.

Bref, c'est toute la richesse d'un peuple qui a été balayé et que traduisent ces épisodes dont l'intérêt est variable. Je n'aime pas trop ces collectifs car il y a toujours du bon et du mauvais pour un résultat qui m'apparaît au final assez passable. En effet, le style graphique sera divers et variés.

A noter que cela s'appuie sur des faits réels ce qui constitue toujours un bon témoignage de ce qui s'est passé à savoir un véritable génocide. Or, il s'avère que les massacres des populations amérindiennes ne sont pas à ce jour officiellement recensés parmi les génocides identifiés par l'Organisation des Nations Unies. J'en suis fort indigné.

Pour conclure, j'avoue au final avoir nettement préféré son « Go West young man » qui m'apparaissait comme plus original et abouti dans sa construction d'ensemble. Ceci dit, ce titre n'en demeure pas moins assez intéressant sur ce sujet.
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Ayant adoré Go West, je me suis fait offrir la version "Indians", basée sur le même concept : un seul scénariste, mais un dessinateur pour chaque histoire qui passera en revue un chapitre important de l'Histoire des Amérindiens.

On commencera à l'arrivée des Conquistadors et on terminera en 1889, lorsque les derniers Indiens déposeront les armes, conscient qu'ils ne vaincront jamais l'Homme Blanc vu que ce dernier est comme un nuage de sauterelles : infini et innombrable.

Contrairement à l'album "Go West", où le fil rouge était une montre, dans celui-ci, c'est le vol d'un aigle que l'on apercevra de temps en temps, ou un personnage qui reviendra sur plusieurs chapitres (ou un descendant).

Ce que j'ai apprécié, c'est qu'il n'y avait pas de manichéisme dans les personnages, que ce soit du côté des Indiens ou des colons, dont certains avaient une conscience, une âme. Cela se verra surtout dans l'épisode avec les horribles écoles pour casser l'Indien.

Quant aux Indiens, ce n'étaient pas des anges, ils s'attaquaient entre eux, se pillaient, mais sans jamais arriver au niveau de l'Homme Blanc qui lui, commit un génocide, purement et simplement.

Tous les dessins ne se valent pas, mais j'ai apprécié les histoires, même si elles auraient mérité, toutes, un album rien qu'à elles toutes seules, tant il y avait de la richesse dedans et tant de choses à raconter.

Bien que différent et en peu en deçà du "Go West" qui se consacrait à la Conquête de l'Ouest, le tome consacré aux Amérindiens n'en reste pas moins excellent.

Du moins, pour celles et ceux qui voudraient en apprendre un peu plus sur les guerres indiennes, sur les traitements que l'Homme Blanc, l'envahisseur, a fait subir aux Amérindiens. Au moins, ces derniers ont résisté, mais une fois les armes déposées, on a fait tout ce qu'il fallait pour qu'ils n'existent plus…

Terrifiant…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Aigle de la nuit.
Brosser la colonisation des terres d'Amérique du Nord sur quatre siècles en seize courtes histoires dessinées est un pari audacieux lancé par le scénariste Tiburce Oger. Documenté et concis, les récits s'ensuivent chronologiquement depuis 1540 et la conquête espagnole jusqu'en 1889 avec l'acculturation forcenée des jeunes Indiens. Deux planches encadrent l'ensemble, la première débutant le recueil, la dernière le clôturant avec la disparition d'un vieux chef indien exhibé en public. Un aigle survole l'ensemble et sert de fil conducteur. Parfois certains personnages passent d'un récit à l'autre. Par différents artifices, le scénariste tente d'apporter de la cohésion à un ensemble disparate. Si le parti-pris est du côté des Amérindiens bafoués, massacrés, parqués, le propos est plus nuancé et montre aussi des comportements barbares et meurtriers entre les ethnies ainsi que des actes de bravoure et de compassion parmi les Blancs. Malgré la gageure d'apporter de la densité à des histoires qui devraient être développées chacune sur des centaines de pages, certains épisodes se démarquent à l'instar d'« Adobe Walls » qui rend compte du côté indien du massacre des bisons et de la colère justifiée des guerriers décidés à éliminer les chasseurs Blancs retranchés derrière les murs en adobe du comptoir commercial. Superbement mis en image par Ronan Toulhoat, dessinateur talentueux, l'histoire répond à celle de « Deadwood Dick », tome 3, aux Editions Paquet où l'attaque est perçue du côté des viandards Blancs. Dans « Indians », le plaisir est fort de retrouver les plumes magiques de Christian Rossi, Michel Blanc-Dumont, Félix Meynet et le trop rare Paul Gastine aux planches lumineuses d'une rare élégance.
L'album est un bel objet qui rend hommage à toute une civilisation martyrisée et détruite. Il fait suite à « Go West Young Man » qui retraçait la Conquête de l'Ouest vue du côté des colons européens. Au regard du succès légitime rencontré, un troisième recueil devrait s'ensuivre, centrée sur les hors-la-loi et les shérifs.
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Suite au succès de "go west young man", Tiburce Oger remet le couvert avec Indians!, un western collectif mais du côté des indiens.
Comme dans le tome précédent, plusieurs auteurs sont conviés à construire des histoires de quelques pages pour parler des indiens d'Amérique, de l'arrivée des premiers colons à leur parquage dans des réserves et les tentatives d'éradication. Nécessairement c'est assez dur et violent, l'homme blanc ne fait aucun cadeau à ses nombreuses tribus autochtones.
Evidemment les histoires sont bien souvent trop courtes pour développer les nombreux sujets très intéressants et peu reluisant de la conquête de l'Amérique. Cela a parfois un coté un peu frustrant, certaine m'ont même parues peu claires tellement elles sont condensées.
ceci étant nous avons quand même là un ouvrage épais et qualitatif réunissant des grands noms de la BD.
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C'est irrésistible pour moi de retrouver rassemblées dans ce volume des signatures comme celles de Blanc-Dumont, Derib, Rossi, Toulhoat.. même si s'y ajoutent des auteurs comme ce dernier qui ne sont pas à proprement parler des spécialistes de la bd western.

Mon engouement pour les peaux-rouges d'Amérique reste total, mais il faut bien admettre que c'est de plus en plus une affaire lointaine, et ce qui reste des zones indiennes, des réserves, comme on dit, comme des parcs pour espèces en danger ou finissantes, est un crève-coeur.

Il y a eu après la dernière guerre un réel attrait en bd pour les indiens d'Amérique, je ne vais pas en brosser la liste, elle est connue, elle a gagné tout l'occident, et puis force est de reconnaître que passé le siècle tout est parti en fumée, mais peut-être qu'il en va ainsi de toutes les épopées à succès, elles finissent par s'éteindre un jour, sauf dans le coeur des gens. Tout est parti en fumée comme ces feux d'indiens sur les collines signalant une présence ennemie.

Ici on est plutôt dans la triste fin d'un Buffalo Bill, ami des indiens, qui devient une bête d'attraction dans les cirques qui évidemment n'a plus rien à voir avec sa légende dorée, amuse-t-elle au mieux des gosses comme un mouton à cinq pattes ou je ne sais quelle outrance de cirque.

De savoir d'avance que c'est mort et que la relève des jeunes quoiqu'elle fasse de talentueux se noiera dans un fatras de BD d'un autre genre où elle n'a guère de chance d'exister, ce n'est pas trop ma tasse de thé.

Ici l'illustration en est parfaite, une illusion auxquels se livrent avec courage et talent des gens comme Blanc-Dumont qui est peut-être le dernier des Mohicans avec Derib, voire Rossi. Je lirai toujours Blanc-Dumont, Derib quoiqu'il en soit .. mais tous les autres grands de la caricature Western sont morts, et le genre avec. Ils me renvoient à une pensée pour ces grands disparus de l'âge d'or : Charlier, Giraud, Pratt, les auteurs d'Aigle noir, de Caribou, Palacios, Gourmelin, Cuvelier ..
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critiques presse (8)
CNLJ
24 mai 2023
Ce recueil passionnant vient en écho aux innombrables westerns du cinéma et de la bande dessinée, écho de ces mythes culturels comme mis à nu, sans chercher à dresser une contre-mythologie.
Lire la critique sur le site : CNLJ
BDZoom
02 janvier 2023
Nouvel hommage au western, mais sans manichéisme, car vues par le prisme de la face cachée du rêve américain, ces 120 pages retracent la conquête de l’Ouest en 16 histoires courant de 1540 à 1889. Autant d’épisodes sombres de cette colonisation de l’arc nord-américain, synonyme de racisme, d’oppressions, de guerres, de massacres et — finalement — d’un véritable génocide des peuples autochtones : 16 récits complets, chronologiques et basés sur des faits et personnages réels, et autant de dessinateurs aussi !
Lire la critique sur le site : BDZoom
Sceneario
02 janvier 2023
Ces seize histoires sont d'un bon niveau. Elles rendent hommage à ce beau peuple, fier et courageux, qui a fait face à la stupidité, bien souvent, de l'homme blanc.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Auracan
30 décembre 2022
On retrouve avec plaisir ce qui faisait déjà l’unité de l’album précédent, de suivre le récit comme si c’était un seul auteur qui l’avait réalisé alors que seize dessinateurs s’y sont attelés, avec maestria.
Lire la critique sur le site : Auracan
Bedeo
30 décembre 2022
Autant de styles qui gardent leur spécificité et se marient pourtant bien tous ensemble. Avec cette BD, Tiburce Oger réussit à renouveler le tour de force de Go West, Young man. Tous les auteurs du recueil précédent n’étaient pas là, mais les absents ont été relevés par de bons dessinateurs.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Telerama
28 novembre 2022
Réunir seize dessinateurs et un coloriste pour parler des plaines et des peines des Indiens d'Amérique durant la conquête de l'Ouest. C'est le coup de poker réussi par le scénariste Tiburce Oger.
Lire la critique sur le site : Telerama
Sceneario
21 novembre 2022
Oger maîtrise parfaitement son sujet, glissant de l'émotion deçi delà, ne se cantonnant pas à présenter tout ça sous un angle top facilement manichéen. Les récits sont à la fois justes, vivants et d'une grande finesse d'écriture.
Lire la critique sur le site : Sceneario
ActuaBD
21 novembre 2022
Grand connaisseur de la conquête de l’Ouest et infatigable passionné, Tiburce Oger a de nouveau assuré la coordination de l’ensemble en fouillant son carnet d’adresses tout en restant vigilant sur la qualité et la sincérité du projet.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Le droit de conquête s'acquiert, et se maintient par la force (Cour suprême des Etats-Unis).
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Vendre la terre ? Et pourquoi pas vendre l’air, les nuages et la grande mer ? Est-ce que le Grand Esprit ne les a pas créés pour que tous ses enfants en profitent ?
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L’homme n’a pas de plumes, alors le bison lui donne sa fourrure.
L’homme n’a pas de serres, alors le renard lui donne la ruse pour chasser.
Mais l’homme, que donne-t-il en échange ?
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Les hommes tuent les grands aigles... Les peuples tuent les peuples... Pourtant, nous, les mères, les louves, les biches, nous voulons seulement aimer...
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- Seigneur tout-puissant, n'abandonne pas tes brebis...
- Pas sûr qu'il vous entende dans cet enfer, mon père !
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