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Critique de Nathyy
Le paysan impossible est un livre exigeant, qu'il faut digérer. Yannick Ogor est un ancien de la Confédération Paysanne, syndicat de gauche du monde agricole ; il raconte ici l'histoire de l'agriculture et de la paysannerie, ses rebondissements, des années 50 à nos jours, dans un contexte de mondialisation de l'économie et de disparition des petites exploitations.
Il serait difficile voire impossible de résumer son « récit de luttes » (au discours souvent militant) tant il est dense. L'écriture n'est pas simple d'autant que les termes propres au métier la complexifient, la somme d'informations par page est elle aussi conséquente. Au point où l'on est parfois perdu, si l'on est pas familier au domaine : rien ne semble fait pour une meilleure compréhension. C'est un peu frustrant, puisque le livre est intéressant ! À tel point que l'on est content de pouvoir quitter le livre à la fin. Je reste marqué par les moments qui racontent l'échec qu'a été celui de la gauche paysanne qui, après la Seconde Guerre mondiale, a voué un culte aux tracteurs et à la mécanisation, et ainsi participé à une homogénéisation des grosses fermes, mangeant les petites. Une erreur potentiellement fatale ; elle reste aujourd'hui exsangue face à la majoritaire FNSEA et ses sections départementales.
Un livre qui serait essentiel à un travail universitaire, à un approfondissement sur le sujet, les simples curieux qui veulent survoler les choses pourront passer leur chemin et s'orienter vers des titres plus abordables.
Nathan (Livre reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique, un grand merci aux éditions du bout de la ville !)
Il serait difficile voire impossible de résumer son « récit de luttes » (au discours souvent militant) tant il est dense. L'écriture n'est pas simple d'autant que les termes propres au métier la complexifient, la somme d'informations par page est elle aussi conséquente. Au point où l'on est parfois perdu, si l'on est pas familier au domaine : rien ne semble fait pour une meilleure compréhension. C'est un peu frustrant, puisque le livre est intéressant ! À tel point que l'on est content de pouvoir quitter le livre à la fin. Je reste marqué par les moments qui racontent l'échec qu'a été celui de la gauche paysanne qui, après la Seconde Guerre mondiale, a voué un culte aux tracteurs et à la mécanisation, et ainsi participé à une homogénéisation des grosses fermes, mangeant les petites. Une erreur potentiellement fatale ; elle reste aujourd'hui exsangue face à la majoritaire FNSEA et ses sections départementales.
Un livre qui serait essentiel à un travail universitaire, à un approfondissement sur le sujet, les simples curieux qui veulent survoler les choses pourront passer leur chemin et s'orienter vers des titres plus abordables.
Nathan (Livre reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique, un grand merci aux éditions du bout de la ville !)
