Bakuman, tome 5

J'ai vraiment accroché à ce manga, Bakuman, écrit par le mystérieux Tsugumi Ohba (un nom de plume). J'ai dévoré, tel un rat de bibliothèque, les quatre premiers tomes. Et je viens de terminer le cinquième. J'y ai retrouvé avec plaisir Moritaka Mashiro et Akito Takagi, deux lycéens dont le rêve était d'écrire un manga. Et ils y sont parvenus ! Je suis enseignant alors voir des jeunes, des adolescents, bûcher fort pour réaliser des buts qu'ils se sont fixés, j'ai un petit faible pour ça.

Les dessins de Tsugumi Ohba sont toujours aussi incroyables. Réalistes à souhait, avec quelques touches de fantaisie selon les circonstances. Ce que j'aime bien, aussi, c'est qu'on arrive à en saisir la personnalité ou les émotions des personnages rien qu'en voyant leur tronche. Fort !

Dans ce cinquième tome, on plonge davantage dans le monde de l'édition, un monde régit par le corporatisme. Cela est synonyme de changements. Exit le responsable M. Hattori, qui les avait soutenus à leurs débuts et leur avait donné de si bons conseils, et bienvenue M. Gorô Miura et les asistants-dessinateurs. Pour avancer à rythme respectable, les garçons doivent apprendre à déléguer. Et ils doivent aussi faire du marketing (assister à des soirées corporatives), se lier avec des auteurs, etc. Ouf ! Tout un monde à découvrir ! Devenir mangaka, ce n'est pas que faire des dessins et raconter de belles histoires ! le mystérieux auteur de Bakuman en sait beaucoup sur le sujet…

Petit point négatif : dans tout ça, on voit quelques fois Moritaka et Akiro à l'école, avec leurs copines (ou presque, dans le cas du premier), mais jamais à la maison. Leurs parents sont disparus ? Ils ont beau avoir dix-sept ans et être accaparés par leur nouveau travail, il me semble qu'une présence parentale minimale soit requise…