>
Critique de bdelhausse
Donc Mirai et Saki, deux lycéens japonais (et donc suicidaires... doux pléonasme) sont tous les deux amoureux l'un de l'autre et également élus par un ange pour être candidat-dieu. Les deux anges n'ont pas vraiment la même philosophie du bien et du mal (notions largement transcendées par rapport à nos conceptions occidentales, déjà). Si l'ange de Mirai commence à respecter son optique de non-violence (ce qui va être coton), l'ange de Saki est du genre totalitaire...
En même temps à surgi Metropoliman, sorte de robocop superhéros, dont l'armure abrite un élu également. Mais du genre extrêmement radical. Il commence à dézinguer les autres élus.
Et dans le tome deux, changeant de méthode, il donne rende-vous aux autres élus dans le stade de Tokyo afin de "discuter"... Mouahahahah... et si tu crois celle-là, je t'en raconte une autre, comme on dit.
Le tome 2 est donc une sorte de huis clos (dans un stade grand ouvert et blindé de monde) où l'élu ayant pris les "traits" de Metropoliman multiplie les mensonges et autres exactions afin de se rendre maître de ses coreligionaires. Et pendant ce temps, Saki et Mirai regardent impuissants (car leur ange respectif est caché pour plus de discrétion) le carnage. Cela donne en effet une scène de cruauté assez dure, où une fillette est abattue sans sommation. OK, on en a déjà vu d'autres, mais il ne faut pas banaliser la chose. Tout cela sous les yeux de dizaines de milliers de personnes au stade et devant des millions de spectateurs... société du spectacle, quand tu nous tiens. Par petites touches l'auteur délivre un message sur la société actuelle... suicide, adolescence, hyperconnexion, médias, panem et circenses...
C'est sympa, mais c'est un peu lent et on sent le remplissage. Bien sûr le rebondissement de la dernière page est bien là et c'est aussi ce qui me dérange. C'est tellement prévisible.
En même temps à surgi Metropoliman, sorte de robocop superhéros, dont l'armure abrite un élu également. Mais du genre extrêmement radical. Il commence à dézinguer les autres élus.
Et dans le tome deux, changeant de méthode, il donne rende-vous aux autres élus dans le stade de Tokyo afin de "discuter"... Mouahahahah... et si tu crois celle-là, je t'en raconte une autre, comme on dit.
Le tome 2 est donc une sorte de huis clos (dans un stade grand ouvert et blindé de monde) où l'élu ayant pris les "traits" de Metropoliman multiplie les mensonges et autres exactions afin de se rendre maître de ses coreligionaires. Et pendant ce temps, Saki et Mirai regardent impuissants (car leur ange respectif est caché pour plus de discrétion) le carnage. Cela donne en effet une scène de cruauté assez dure, où une fillette est abattue sans sommation. OK, on en a déjà vu d'autres, mais il ne faut pas banaliser la chose. Tout cela sous les yeux de dizaines de milliers de personnes au stade et devant des millions de spectateurs... société du spectacle, quand tu nous tiens. Par petites touches l'auteur délivre un message sur la société actuelle... suicide, adolescence, hyperconnexion, médias, panem et circenses...
C'est sympa, mais c'est un peu lent et on sent le remplissage. Bien sûr le rebondissement de la dernière page est bien là et c'est aussi ce qui me dérange. C'est tellement prévisible.
