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3,55

sur 121 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
De façon générale ce livre m'a plu mais trop de détails qui restent sans réponse. Je préfère les polars qui sont bien ficelés et à la fin on trouve les réponses. Beaucoup d'incohérences aussi, un personnage n'a plus un centime en poche, comptes bloqués et il arrive à survivre plusieurs jours et même louer une voiture? Et avec une déclaration d'impôts qui indique qu'il a des revenus TRES modestes... Et certains points à la fin ne me semblent pas vraisemblables non plus. C'est peut-être son style mais cela part dans tous les sens avec les histoires parallèles de chaque personnage secondaire, cela peut très vite devenir fatigant.
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Un pasteur et son épouse sont retrouvés morts. Au vu de la lettre laissée, il semblerait que l'homme a tué sa femme puis ce serait suicidé suite au décès par overdose de l'une de leurs filles.
Mais les premiers interrogatoires de leur entourage laissent planer un doute surtout que la seconde fille a disparu après avoir identifié sa soeur.

L'équipe de Peter Rygh enquête également sur l'accident d'un étranger fauché par une voiture près de l'université.

L'enquête, assez bine menée, alterne avec un récit qui se déroule à Bangkok, où une jeune femme voit son monde s'écrouler lorsque tous ses repères s'effondrent : inconnue à la compagnie d'avion où elle a acheté un billet, plus d'adresses mail, plus de compte en banque et de la drogue retrouvé dans ses affaires dans un hôtel où elle n'a pas séjourné... On se doute de suite qu'il s'agit de l'une des filles du pasteur. Dans cette partie le suspense ne repose que sur le fait suivant : pourra-t-elle se sortir de ce complot ?

Le début du roman est intéressant à suivre mais part la suite l'enquête s'essouffle et part un peu dans tous les sens. de plus les personnages enquêteurs ont tous des problèmes personnels et l'auteure s'étend un peu trop sur ces faits qu'ils se cachent a eux même.

L'auteure ne parvient pas non plus à donner une certaine atmosphère au récit.

Les braquages auraient pu donner plus de relief au récit, mais ils ne sont malheureusement que simplement évoqués.

La machination menée contre l'une des filles s'avère peu crédible, on a l'impression que l'on peut tout faire en Thaïlande en passant seulement quelques coups de téléphone.

Le style de l'auteure est plutôt plat, sans aucune relance pour donner un minimum de relief au récit.

Trop de fausses pistes pour un dénouement plutôt simple, ce roman se situe bien en dessous du premier volume de la série.


Lien : http://imaginaire-chronique...
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Malgré l'indication sur la couverture, ce roman n'a pas reçu le prix du meilleur thriller suédois de l'année. Il s'est cependant retrouvé dans la short list. le lecteur y retrouve Fredrika au sein de l'unité dirigée par Alex Recht, un vieux de la vieille, auréolé de gloire passée. Fredrika n'a pas le parcours habituel dans la police, elle était donc un peu (beaucoup) snobée dans le premier tome. Dans le deuxième roman de Kristina Ohlsson, elle est un peu plus prise au sérieux par ses collègues. Elle est un peu moins décalée par rapport à ceux-ci, comme si elle trouvait ses marques et "rentrait dans le rang" un peu plus. Elle reste assez méprisée par Peder, flic macho qui ne comprend rien aux femmes ni aux changements qui surviennent dans la société et dans son boulot. Mais Peder a fort à faire avec un nouveau collègue, Joar, en provenance d'un autre service. Catalogué homosexuel par Peder qui ne comprend pas non plus les hommes qui ne trompent pas leur femme et ne boivent pas de bière, Joar a du mal à s'intégrer.

En fait, à mesure que j'écris ma chronique, je me rends compte à quel point Kristina Ohlsson a intégré la vie quotidienne des protagonistes au sein de son récit d'enquête. Pour peu, ce roman se classerait à l'aise dans la veine des "cosy mysteries". Les vies privées viennent souvent perturber le récit. Entre Fredrika enceinte d'un homme marié et Alex Recht qui sent sa femme s'éloigner de lui sans en comprendre la raison, on a pas mal de digressions. Mais Kristina Ohlsson veille quand même à laisser l'enquête au centre du roman.

Et finalement, on ne sait pas trop ce qu'il faut en penser. L'intrigue est assez mince et manque singulièrement de crédibilité. Une vengeance ourdie de longue date. Et dont on ne voit pas vraiment les tenants et aboutissants. L'autrice nous sert l'habituel coupable désaxé, sur l'air du "mais pourquoi est-il si méchant"... et la foule en délire répond "PARCE QUEUUUUUH".

Kristina Ohlsson tenait, à mon avis, un bon filon avec les filières de passeurs de migrants. C'est une des fausses pistes du roman, je ne spoile rien, le lecteur est assez vite au fait de la combine... une filière de passeurs casse les prix en obligeant les migrants à braquer des banques ou des magasins, afin de rembourser le manque à gagner de leur ticket d'entrée bon marché. C'est un bon filon. le sujet est -certes- sensible, mais la plume d'Ohlsson n'est pas mauvaise. Elle fait preuve de sensibilité et d'empathie bien souvent. Et elle aime affronter les sujets de société... eh bien non, l'autrice préfère finalement élaborer sur la bonne vieille vengeance d'événements survenus des années auparavant... avec les bonnes vieilles rivalités familiales, les rancoeurs, les jalousies... Pas convaincu du tout par le choix de l'autrice. Cela dit, c'est fluide, léger, rapide, les pages s'enchaînent sans que l'on s'ennuie réellement. J'ai connu pire.
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Il y a quinze ans, une toute jeune fille et violée, ce viol est passé sous silence. Les années passent et les Alhbin sont retrouvés morts. Tout laisse à croire à un suicide mais pourtant... Des ombres sont la et l'affaire est confiée à Fredrika enceinte jusqu'au yeux.

Alors c'est plutôt mitigée que je ressort de cette lecture... Autant j'ai apprécié être au plus près de la vie personnelle et professionnelle de l'équipe, j'ai également adoré le dénouement mais ce qui a terni ma lecture sont les longeurs et du l'enquête que je n'ai pas trouvé passionnante à la longue...

Malgré tout, je lirais le prochain car ma quatrième de couverture me branche bien et pour les protagonistes auxquels je me suis attachée !

Ce livre peut être lu indépendamment mais je conseil tout de même dans l'ordre pour pouvoir suivre l'évolution de la brigade !
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Comme dans le premier tome de cette série policière (« Les enfants de cendres »), j'ai bien mieux apprécié suivre les personnages-flics et les aléas de leurs vies, que l'intrigue qui peine à s'envoler dans le suspense.
Un deuxième volume au rythme lambineux qui aborde la problématique des réfugiés clandestins mais aussi la lente destruction d'une famille suédoise.
J'ai eu un peu de mal avec l'enquête qui fait constamment un bond en avant et deux pas de côté. Une phrase dans le livre résume cela très bien : « Mais les enquêtes sur lesquelles il avait travaillé depuis son entrée dans la brigade d'Alex étaient étranges : elles se développaient très vite, pour ensuite exploser dans une orgie de pistes et de morceaux de puzzle dispersés » (p. 360, édition LdP)
C'était déjà flagrant dans le 1e tome, c'est encore plus manifeste dans ce polar-ci. Ça laisse -hélas- un ressenti de confusion.
Mais ça ne m'empêchera certainement pas de lire le tome suivant, afin de « vivre » de nouveau des instants auprès d'Alex, de Peder et de Fredrika.
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J'ai découvert Kristina Ohlsson l'année dernière avec Les enfants de cendres, le premier opus de la saga Fredrika Bergman. Je me souviens que j'avais été déçue par l'intrigue qui manquait un peu d'ambition à mon goût et des personnages assez fades pour lesquels je n'avais pas ressenti grand chose. La suite, La fille au tatouage, était néanmoins déjà dans ma pile à lire et je savais que je tenterais à nouveau l'expérience. C'est chose faite !

Autant le dire tout de suite, si les personnages m'ont davantage touchée, peut-être parce que je les connaissais déjà, l'intrigue m'a à nouveau laissée dubitative. Elle démarre pourtant au quart de tour dans le prologue avec l'agression sexuelle d'une jeune fille sur la propriété familiale. Puis le récit fait un bond dans le temps et on va suivre deux trames en parallèle : le mystérieux suicide d'un couple en apprenant le décès par overdose de leur fille aînée, et la situation périlleuse d'une femme accusée de trafic de drogue au cours d'un voyage en Asie.

Cela commençait plutôt bien, avec des thèmes intéressants et très actuels, en particulier l'accueil des réfugiés clandestins en Suède. On retrouve une Fredrika en pleine grossesse, épuisée, limite apathique. J'ai personnellement eu la chance d'avoir une grossesse qui s'est bien passée, alors j'ai eu du mal à concevoir que cela puisse la mettre dans pareil état, mais bon, passons. Alex, le chef du service, Peder, le misogyne aux blagues à deux balles, et Spencer, l'homme marié infidèle, père du bébé à naître de Fredrika, sont également de la partie.

S'ils ne sont pas désagréables, la constante de tous ces personnages, c'est quand même qu'ils ont élevé la politique de l'autruche au rang d'art ! Ils ont des problèmes, tous, mais à part attendre que le vent tourne, ils ne font rien. Ils ne sont pas même capables d'avoir une conversation avec leur conjoint(e). Cela ne donne pas une très bonne image des Suédois, je suis navrée de le dire !

Mais revenons à l'intrigue en elle-même. La première partie du roman est plutôt réussie mais elle finit par retomber comme un soufflet, malheureusement. L'enquête s'enlise, on tourne en rond, ça part un peu dans tous les sens, à tel point qu'on a envie de leur taper dessus pour les forcer à se calmer et à réfléchir deux minutes. Quand le lecteur comprend les tenants et aboutissants avant les enquêteurs, ce n'est jamais bon signe. Je n'irai pas jusqu'à prétendre que j'avais tout deviné, mais suffisamment cependant pour m'ennuyer ferme toute la seconde partie du livre.

Un bilan mitigé, donc. Je n'arrive pas à me défaire de la sensation que l'auteur a cherché à faire durer en nous proposant beaucoup trop de fausses pistes alors que le dénouement coulait de source. C'est dommage, le thème était intéressant et le style plaisant, mais la construction du récit n'a pas su me convaincre.
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
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Deuxième opus des enquêtes de Frederika Bergman . pas mal , on s'intéresse aux personnages , l'intrigue tient le lecteur en haleine mais un bémol tout de même : la résolution est extrêmement alambiquée et l'accumulation de malheur des policiers dans leur vie privée a un côté « Plus belle la vie » …
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Entre la drogue, le trafic d'êtres humains, le viol et la psychose familiale j'avoue m'être sentie un peu submergée. Comme assez souvent dans les polars nordiques, il faut le dire. ' sont coriaces ces gens là ! 😆
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COLD CASE SCANDINAVE

«On finit par se méfier de l'étiquette "polar nordique", tant on nous a fait passer de la drouille pour du cinq étoiles - comme A. J. Kazinski, dont le simple nom engendre des bâillements pavloviens... Et ce n'est pas le Prix du meilleur thriller suédois de l'année qui fera changer d'avis, si tant est que l'attribution dudit prix se fasse sur les critères généraux qui ont rarement à voir avec la qualité... Pourtant, dans le domaine du thriller industriel mondialisé, ce roman de Kristina Ohlsson n'est pas une mauvaise pioche, pour peu qu'on le prenne tel qu'il est, à savoir un pur roman de consommation courante.
Dans l'obligatoire prologue, situé en 1992, une jeune Suédoise anonyme est violée, ce qui, on s'en doute, la change à tout jamais. de nos jours, à Stockholm, le pasteur Jakob Alhbin et sa femme sont retrouvés morts. Serait-ce un double suicide consécutif à la mort par overdose de leur fille Karolina ? le corps de la victime a quant à lui été retrouvé par sa soeur Johanna ; or Johanna est désormais introuvable. En assemblant les témoignages, la policière Frederika Bergman est peu à peu convaincue qu'il s'agit d'un meurtre. Y a-t-il un rapport avec le travail de Jakob qui oeuvrait pour les droits des immigrés clandestins ? D'autant que certains s'y entendent très bien pour profiter de ces mêmes immigrés... Pourquoi Johanna Alhbin se retrouve-t-elle coincée en Thaïlande, ou tout le monde semble la prendre pour une autre ? Et quel rapport avec une série de braquages commis autour de Stockholm et ces immigrés clandestins retrouvés assassinés ? On s'en doute, tout les fils de l'intrigue finiront par se renouer (à peu près bien : les braquages, qui auraient pu donner quelques scènes fortes, sont à peine évoqués et le passage en Thaïlande un rien cousu de fil blanc — comme si, à la façon hollywoodienne, dans ces pays de métèque, on peut mettre sur pied toute une machination en quelques coups de fil...) et, selon la tradition, la résolution s'avèrera beaucoup plus simple que ce qui l'a précédé. le tout au fil d'une intrigue aux nombreux personnages, entrecoupée de leur vie quotidienne, évidemment inspirée par les romans de Stieg Larsson pour son aspect social (mais pas politique), rédigé selon la doxa actuelle : aucune note d'atmosphère, ni de description (ceux qui espèrent un poil d'exotisme en seront pour leurs frais), avec ce style lisse sans grand suspense, ni point d'orgue qui est l'équivalent de la moulinette du téléfilm du samedi soir. Et comme tout bon roman d'aéroport, ça se lit agréablement, mais on peut l'oublier dans le soufflet sans qu'il laisse la moindre trace dans nos mémoires. Pour la fraîcheur et l'inventivité, il faudra aller voir ailleurs, dans les toutes petites piles à côté des têtes de gondole...»

Où l'on en passe par le "je" et des explications que les éventuels lecteurs de mes critiques peuvent fort bien zapper : cette critique est de bout en bout entre guillemets parce qu'elle n'est tout simplement pas de votre humble serviteur. Mais d'un bloggeur dont je partage entièrement le point de vue (après avoir survolé nombre de critique régulièrement enthousiastes ou plus modérées pour des raisons qui ne sont pas les miennes). Cette critique repiquée, donc - voir source à la fin de ces quelques mots - exprime très bien mon ressenti d'alors et celui que j'ai encore aujourd'hui, plus d'un an et demi après lecture de cet ouvrage, ni absolument mauvais, ni fabuleusement bon, qui pourrait pour ainsi dire se tenir n'importe où sur le globe, qui n'est ni excessivement haletant ni trop lent, etc, etc, etc. Médiocre à souhait, si je devais résumer en trois mots.
Il me faut ici faire un aveu : je lis très peu de polars et à peine plus de ce que l'on mettrait dans une case "thriller". La plupart du temps, je m'y ennuie ou cela m'apporte tellement peu que j'ai régulièrement le sentiment d'y avoir perdu de précieuses heures en lieu et place de littératures plus dans mes goûts (que toute personne n'appréciant pas un genre précis me lance la première encyclopédie...).
Alors pourquoi avoir lu ce livre ? Parce que lorsque quelqu'un de proche m'offre un bouquin, j'essaie toujours de le lire, et jusqu'au bout. Pourquoi enfin cette critique resucée ? Dans le simple but de compléter les chroniques manquantes, encore nombreuses, depuis que j'ai décidé de jouer le jeu et pas uniquement de considérer Babelio seulement comme une bibliothèque virtuelle personnelle. Et de garder une trace, même ténue, de chacune de mes lectures depuis que je viens ici.

J'espère que cette démarche n'aura choqué personne... D'autant que j'ai pas mal de ces chroniques manquantes à compléter. heureusement, dans bien des cas, les livres lus alors m'auront marqué bien plus que celui-ci et quelques pages (re)dévorées ici ou là remettent mes impressions de la première lecture dans le bon sens.

Source : https://www.k-libre.fr/klibre-ve/index.php?page=livre&id=3069
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Toujours les même commissariats scandinaves... mais pour l'instant le filon tient encore...
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