Une enfant traverse la guerre au Nigeria, grandit, vie son homosexualité dans un contexte difficile et dangereux. Entre thérapie de conversion et club lesbien clandestin.
Si le récit de la guerre et la relation de l'héroïne avec sa mère m'a beaucoup touchée, les relations qu'Ijeoma entretient avec ses petites amies au fil du roman m'ont énormément frustrée. J'ai eu la sensation qu'il n'y avait rien entre le fait d'être des inconnues, et tout d'un coup d'être amantes. Comme si elle était mue par une attirance purement physique incompréhensible.
Ce roman reste un texte pionnier, et la fin se veut positive, mais j'aurais apprécié une représentation plus progressive des relations amoureuses, avec une dimension affective plus développée.
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