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Critique de Verdorie


Après un premier tome bien apprécié, je n'ai ressenti que du "vide" à la lecture du tome 2... essentiellement causé par le jeune Hiro, exacte antithèse du vieux Ichiro. Ce lycéen est un désert côté sentiments (exception faite pour son ami d'enfance) et son existence l'est tout autant. Si Hiroya Oku, dans le 1e tome avait développé le caractère et la vie de famille d'Ichiro, il a (délibérément ?) oublié d'en faire de même pour Hiro... et on éprouve donc... rien !
Les dessins m'ont semblé moins soignés aussi : trop de décors urbains en graphisme numérique au détriment de l'expressivité tracée des personnages.
Oublions également le thème de la critique sociale qui m'avait bien parlé dans le 1e tome. Et la fin m'a amené à me demander si Oku jouait avec l'intention de faire de la pub' pour Kleenex.
(note tome 2 : 2,5/5)

Si dans ce 3e tome, j'ai de nouveau été happée par les dessins (et que j'ai admiré, e.a., la précision des tatouages sur les corps des yakuzas), j'étais frustrée par la quasi-absence de dialogues, à part les multiples onomatopées traduisant les gnons et les rafales de balles. Et même si on sait maintenant de quelle façon Ichiro arrive, tel un super-man vieilli en pantalon de flanelle, sur les lieux d'un crime... il atterrit ici comme un fin cheveu sur une épaisse soupe de gros légumes (Hiro, tel que le néant cité ci-dessus, n'apparaît pas du tout).
Pour les mordus d'action, ce troisième tome peut convenir, mais personnellement je demande d'une bonne histoire qu'elle comble autrement et plus intensément mes attentes...
(Note tome 3 : 2,8/5)
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