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Critique de jeunejane


Le roman démarre en Islande en compagnie de Jonas Ebeneser, 49 ans.
Il n'arrive plus à trouver un sens à sa vie.
Il envisage de se faire tatouer cacher les cicatrices de son corps. Pour les cicatrices de l'âme, c'est une autre paire de manches.
Sa femme est partie depuis quelques années, sa fille mène sa propre vie et sa mère, ancienne prof de maths est placée en maison de retraite dans un état pitoyable physiquement et mentalement. Il se sent fort seul.
Jonas a une passion, il bricole, il répare mais plus rien ne l'intéresse. il veut en finir avec cette vie qui n'a plus d'intérêt.
Il passe en revue les suicidés célèbres et en conclut que les hommes utilisent souvent l'arme à feu. Il s'apprête à emprunter celle de son voisin.
C'est un livre qui pourrait être noir.
Pas du tout !
Le narrateur, Jonas , raconte les faits avec un détachement étonnant.
La vie est bien présente car les dialogues avec sa mère, avec son voisin Svanur, ses rencontres lors de son voyage dans un pays qui se remet à peine de la guerre.
Tout cela fait que nous sommes plutôt dans un roman initiatique lors d'une seconde vie après cinquante ans que dans un désespoir sans fin.
Le personnage principal m'est apparu très attachant.
L'écriture est très intimiste avec des citations courtes, des noms donnés aux différentes parties dans les chapitres.
Le livre se divise en deux étapes : "Chair" et "Cicatrices".
A noter que l'éditeur n'a pas changé le titre "Ör" qui signifie "Cicatrices" .
Un beau roman très profond de l'auteure dont j'avais lu "Le rouge vif de la rhubarbe" très apprécié et "Rosa Candida", nettement moins à cause du style trop enfantin.

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