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Critique de Camille-Gqr
"Votre temps est infini" signé Fabien Olicard aux éditions First.
Je n'ai pas franchement trouvé que le bouquin sortait du lot.
Certes les méthodes peuvent fonctionner mais si et seulement si on les applique et qui peut se vanter de gérer son temps parfaitement ?
Je n'ai pas découvert grand chose en soi, a part la méthode Nanowrimo, je connaissais les outils exposés bien qu'il est vrai que je ne les appliquais pas et que je le ferais certainement mais avec parcimonie car je suis en désaccord avec ce bouquin sur plusieurs plans.
1. Dans le livre, aucune place n'est explicitement réservée à l'imprévu pourtant même Fabien Olicard a bien des tuiles qui doivent lui tomber sur la tête.
2. Certains passages sont totalement superflus si on a pas un profil totalement désorganisé. Cela dit, le clin d'oeil a Harry Potter dans le choix de l'agenda par exemple, était plaisant a parcourir même si c'est finalement un outil avec lequel on est déjà a l'aise.
3. J'ai détesté l'aspect "valeur du temps", j'ai bien conscience qu'il ne s'echange pas, par ailleurs, je trouve qu'il faut savoir se lâcher la grappe ! J'ai l'impression qu'en plus, l'auteur se sert de l'argument pour encourager la dépendance à la technologie/technique, alors évidement les outils nous facilitent l'existence, mais ils ne sont pas infaillibles et nous d'autant plus. Être totalement dépendants des outils pouvant nous faire gagner du temps peut s'averer tellement néfaste sur plusieurs plans (contacts sociaux, autonomie, débrouillardise,...).
4. Je dois avoir un problème avec me terme déléguer. Pour moi, c'est compliqué de déléguer autant que le prône l'auteur parce que je n'ai d'une part, ni le nom, ni le statut, ni le portefeuille. D'autre part, si je valorise mon temps, je n'ai pas la volonté d'entraver celui des autres parce que je les respecte.
Pourquoi une tâche que je trouve chronophage et facile devrait être exécutée par quelqu'un d'autre, sous prétexte qu'il ne réfléchis pas à sa propre conception du temps ? Si la tâche est enrichissante pourquoi pas, mais s'il s'agit juste de se décharger je trouve ça vraiment pas correct. C'est à mon sens, considérer ses pairs comme des stagiaires de luxe.
Il va de soi que certains conseils restent bon à prendre et je vais moi même puiser dans les méthodes pour booster un peu mes défis du quotidien mais la vie n'est pas un calcul permanent, et c'est ok de ne pas toujours être optimal. Nous ne sommes pas des robots et nous ne sommes pas voués à être hyper productifs tout le temps. Souvenez-vous en lorsque vous lisez ce genre de lecture.
Le travail éditorial par ailleurs est top. La mise en page pourrait être plus condensée mais ma foi c'est très agréable si on a le budget, on s'assure un confort de lecture qui en plus est ludique, rapide et plaisant.
Je n'ai pas franchement trouvé que le bouquin sortait du lot.
Certes les méthodes peuvent fonctionner mais si et seulement si on les applique et qui peut se vanter de gérer son temps parfaitement ?
Je n'ai pas découvert grand chose en soi, a part la méthode Nanowrimo, je connaissais les outils exposés bien qu'il est vrai que je ne les appliquais pas et que je le ferais certainement mais avec parcimonie car je suis en désaccord avec ce bouquin sur plusieurs plans.
1. Dans le livre, aucune place n'est explicitement réservée à l'imprévu pourtant même Fabien Olicard a bien des tuiles qui doivent lui tomber sur la tête.
2. Certains passages sont totalement superflus si on a pas un profil totalement désorganisé. Cela dit, le clin d'oeil a Harry Potter dans le choix de l'agenda par exemple, était plaisant a parcourir même si c'est finalement un outil avec lequel on est déjà a l'aise.
3. J'ai détesté l'aspect "valeur du temps", j'ai bien conscience qu'il ne s'echange pas, par ailleurs, je trouve qu'il faut savoir se lâcher la grappe ! J'ai l'impression qu'en plus, l'auteur se sert de l'argument pour encourager la dépendance à la technologie/technique, alors évidement les outils nous facilitent l'existence, mais ils ne sont pas infaillibles et nous d'autant plus. Être totalement dépendants des outils pouvant nous faire gagner du temps peut s'averer tellement néfaste sur plusieurs plans (contacts sociaux, autonomie, débrouillardise,...).
4. Je dois avoir un problème avec me terme déléguer. Pour moi, c'est compliqué de déléguer autant que le prône l'auteur parce que je n'ai d'une part, ni le nom, ni le statut, ni le portefeuille. D'autre part, si je valorise mon temps, je n'ai pas la volonté d'entraver celui des autres parce que je les respecte.
Pourquoi une tâche que je trouve chronophage et facile devrait être exécutée par quelqu'un d'autre, sous prétexte qu'il ne réfléchis pas à sa propre conception du temps ? Si la tâche est enrichissante pourquoi pas, mais s'il s'agit juste de se décharger je trouve ça vraiment pas correct. C'est à mon sens, considérer ses pairs comme des stagiaires de luxe.
Il va de soi que certains conseils restent bon à prendre et je vais moi même puiser dans les méthodes pour booster un peu mes défis du quotidien mais la vie n'est pas un calcul permanent, et c'est ok de ne pas toujours être optimal. Nous ne sommes pas des robots et nous ne sommes pas voués à être hyper productifs tout le temps. Souvenez-vous en lorsque vous lisez ce genre de lecture.
Le travail éditorial par ailleurs est top. La mise en page pourrait être plus condensée mais ma foi c'est très agréable si on a le budget, on s'assure un confort de lecture qui en plus est ludique, rapide et plaisant.
