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Critique de karine974
Quand Noémie, capitaine à la brigade des stups, débarque dans le plus petit commissariat de France en plein campagne Aveyronnaise, elle est une femme brisée et cassée. Quelques mois auparavant, une enquête a mal tourné et son visage a subi une terrible blessure par balle. La Noémie d'alors n'existe plus, elle est désormais No. No, la défigurée.
Dès lors, en plus d'accepter son image, de supporter la séparation d'avec son conjoint incapable de la regarder, elle se fait exfiltrer, par sa hiérarchie, dans un village perdu. A la fois déprimée mais très remontée, elle se résigne et abandonne Paris pour accomplir sa mission bien pourrie : annoncer aux inspecteurs du commissariat, la fermeture de leur local, alors que tous voyaient, dans sa venue, un providentiel et surprenant renfort de Paris.
Un mois s'écoule. Elle s'apprête à rejoindre la capitale, quand un événement va tout remettre en question. Un fût, renfermant un corps décomposé, remonte à la surface du lac qui a englouti, il y a plus de deux décennies, le village d'Avalone qui a été reconstruit à l'identique plus loin. A cette époque, ses habitants ont subi un traumatisme qui perdure encore, celle de la brutale disparition de trois enfants. Et, 25 ans après, un d'entre eux émerge.
Noémie se jette à corps perdu pour résoudre cette affaire qui deviendra son impulsion pour sortir la tête hors de l'eau. Elle fouille, questionne, bouscule sans ménagement et extirpe les souvenirs protégés ou cachés. On est dans la peau d'un flic et on suit l'enquête en temps réel.
L'histoire est passionnante et palpitante, retracée dans une écriture rythmée et campée par des personnages sacrément complexes et intéressants. Avec une palme d'or décernée pour le rôle de Noémie qui, à elle-seule, porte le livre. Tour à tour, dure, cassante, fragile et émouvante, elle est le symbole de la résilience qu'il faut pour surmonter les cicatrices du corps et de l'âme.
La surface n'est rien, ce qui se passe dessous est tellement plus intéressant.
Un très bon roman.
En bref
Genre : Policier
Nombre de pages : 400 pages
Temps de lecture : 6 heures
Parution : Pocket - Mars 2020
Plaisir de lire : 9 / 10
Dès lors, en plus d'accepter son image, de supporter la séparation d'avec son conjoint incapable de la regarder, elle se fait exfiltrer, par sa hiérarchie, dans un village perdu. A la fois déprimée mais très remontée, elle se résigne et abandonne Paris pour accomplir sa mission bien pourrie : annoncer aux inspecteurs du commissariat, la fermeture de leur local, alors que tous voyaient, dans sa venue, un providentiel et surprenant renfort de Paris.
Un mois s'écoule. Elle s'apprête à rejoindre la capitale, quand un événement va tout remettre en question. Un fût, renfermant un corps décomposé, remonte à la surface du lac qui a englouti, il y a plus de deux décennies, le village d'Avalone qui a été reconstruit à l'identique plus loin. A cette époque, ses habitants ont subi un traumatisme qui perdure encore, celle de la brutale disparition de trois enfants. Et, 25 ans après, un d'entre eux émerge.
Noémie se jette à corps perdu pour résoudre cette affaire qui deviendra son impulsion pour sortir la tête hors de l'eau. Elle fouille, questionne, bouscule sans ménagement et extirpe les souvenirs protégés ou cachés. On est dans la peau d'un flic et on suit l'enquête en temps réel.
L'histoire est passionnante et palpitante, retracée dans une écriture rythmée et campée par des personnages sacrément complexes et intéressants. Avec une palme d'or décernée pour le rôle de Noémie qui, à elle-seule, porte le livre. Tour à tour, dure, cassante, fragile et émouvante, elle est le symbole de la résilience qu'il faut pour surmonter les cicatrices du corps et de l'âme.
La surface n'est rien, ce qui se passe dessous est tellement plus intéressant.
Un très bon roman.
En bref
Genre : Policier
Nombre de pages : 400 pages
Temps de lecture : 6 heures
Parution : Pocket - Mars 2020
Plaisir de lire : 9 / 10
