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4,3

sur 6626 notes
Aujourd'hui , tout le monde le sait , si on se plonge dans un roman d'Olivier Norek , il est certaines précautions à prendre : ne pas débuter la lecture trop tard le soir au risque d 'arriver en retard le lendemain au travail , ne rien avoir sur le feu au risque de devoir faire le 18 , ne pas avoir de rendez - vous galant au risque de ......, ne pas avoir un train ou un avion à prendre ..... . Bref , quand on ouvre le livre , on le sait , il faudra aller " non - stop " au bout . C'est la cinquième fois que je suis purement et simplement " subjugué , scotché , avide de savoir ". Et oui , il faut s'y faire , fini le temps où on pouvait rencontrer facilement Olivier Norek dans les fêtes du livre ...Oui , ça , c'était avant . Aujourd'hui , il faut s'armer de patience et ....c'est vraiment mérité .
Paris , le prestigieux 36 , Decazeville et son " petit " commissariat , deux cadres de vie pour Noémie, une attachante capitaine de police touchée dans sa chair à la suite d'un terrible accident de travail . C'est son parcours que nous allons suivre , sa reconstruction dans ce superbe Aveyron où la vie s'écoule si paisiblement...enfin , d'habitude , car la " parisienne " semble attirer " les embrouilles " avec elle . Et quand il y a des embrouilles , l' intrépide ne " laisse pas sa place " même si le prix à payer est de voir remonter à la surface des évènements que les moins de vingt ans .....1994....
Olivier Norek connait " la maison " et sait aussi faire appel à ses anciens amis afin de ne jamais laisser place au doute . Tout est bien ficelé , avec justesse , sans fioritures mais de façon claire et précise. Les personnages sont vraiment bien décrits, attachants , humains , et si les uns montrent bien leurs "caractères " , certains autres sont de très habiles " cachotiers ". Les hommes et les femmes dévoilent leurs sentiments , leurs forces et leurs faiblesses ,une belle peinture sociale .
Le cadre de l'histoire , " un village englouti " créé une ambiance mystérieuse et nostalgique même si Olivier Norek sait glisser quelques pointes d'humour, en plaçant par exemple , dans le cimetière, les tombes de Claire Favan et Jacques Saussey . Leurs lecteurs fidèles , dont je fais partie , "apprécieront" et seront sans doute " heureux " de la facétie ....Ouf !!!! Une " fake news " .... de nature à amuser , sans aucun doute , les intéressés .
Chez Norek , ça va vite , pas de temps mort , pas de scènes sanglantes , non , mais du rythme , des fausses pistes , des rebondissements ...jusque dans les dernières pages . A lire les avis , pas de doute , le cercle des " supporters " s'agrandit , enfle , tout le monde ( ou presque ) est conquis , je parle bien entendu des amateurs du genre .Ne changez rien , monsieur Norek , merci et ...à bientôt. Et , oui , c'est ça le talent. .
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Cela fait un moment que j'avais envie de lire Olivier Norek, mais certains auteurs comme ça font peur, on hésite a le lire ... sa réputation, la peur d'être déçu…
Et puis ma copine Do a fait un beau billet sur ce roman et j'avoue il m'a aidé a sauter le pas.
Me voilà moi aussi conquise par l'auteur, a la fois par son scénario très prenant et très travaillé.
Par la psychologie de ses personnages. La reconstruction difficile mais nécessaire de No.
Et puis indubitablement par une écriture fluide, agréable et terriblement addictive.
Le cumul de tous ces facteurs fait qu'une fois qu'on entame ce roman , on a bien du mal a le poser.

Un polar comme je les aime, réfléchi, intense et addictif.

Olivier Norek est une très belle découverte… je vais bien évidemment ne pas trainer pour lire la suite de ses romans
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J'ai grandement apprécié les quatre polars précédents d'Olivier Norek ( Code 93, Territoires, Surtensions et surtout le magnifique Entre deux mondes ) et à nouveau, celui-ci est excellent !

Excellent comme son titre.

Surface comme le visage de l'héroïne, Noémie, capitaine de police à la brigade des Stups au 36, défigurée suite à une intervention policière, un malfrat lui tirant en pleine visage. Mutée de force en Aveyron, bassin de Decazeville, sa gueule cassée renvoyant trop sa hiérarchie à une trilogie insupportable échec – culpabilité – peur.

Surface comme celle du lac d'Avalone, lisse et calme mais qui cache un ancien village englouti suite à la construction d'un barrage hydraulique. le corps d'un enfant disparu il y a plus de 25 ans en remonte ...

Surface comme les secrets d'un territoire rural, ses rancoeurs et haines recuites qui refluent de toutes parts avec l'enquête de Noémie sur ce cold case qui semble toujours d'actualité .

Tout est parfaitement réussi et maitrisé dans ce polar, à commencer par l'intrigue, rythmée mais sans tachycardie artificielle : les accélérations arrivent pile quand il faut, permettant aux lecteurs de laisser travailler son imagination tout en suggérant des pistes à suivre, des « zones » à suspecter. Et tout en préservant les surprises des révélations finales, notamment l'ultime rebondissement, vraiment très bien amené.

Au-delà de toutes ces qualités qui suffisent à faire un très bon polar, c'est la patte Norek que j'ai appréciée, une nouvelle fois, mêlant ultra-réalisme et densité émotionnelle. Ultra-réalisme car tout sonne juste dans l'avancée de l'enquête, on sent que l'auteur a été sur le terrain en tant que lieutenant de police de la SDPJ du 93 : la plume est directe, sans chichi, musclée quand l'action se précise.

Densité émotionnelle car cet auteur aime les gens, aime ses personnages, c'est une évidence. Sa façon de décrire le microcosme d'une petite ville rurale, ses habitants, sa volonté de faire face aux difficultés socio-économiques, est très vrai, à hauteur d'hommes. Et puis, quel magnifique personnage que celui de Noémie Chastain. Cela fait longtemps que je n'avais pas autant aimé un enquêteur, que je n'avais pas vibré pour lui, pour son destin personnel en parallèle de l'enquête. Sa reconstruction après son terrible accident, sa résilience pour surmonter les cicatrices du corps et de l'âme sont tout aussi vitaux que la réussite de son enquête pour résoudre le cold case des enfants disparus d'Avalone.

Un excellent polar , efficace et sensible.
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Ce que j'aime chez Olivier Norek, c'est sa capacité à nous faire rentrer de plein fouet dans son récit dés les premières lignes. Et dans SURFACE, il est loin de me faire mentir…

Noémie, capitaine de police se fait tirer en plein visage lors d'une intervention qui tourne mal. Après plusieurs semaines de soins, là voilà prête à retourner à sa vie de capitaine. Mais sa gueule cassée et sa hiérarchie vont en décider autrement …

Olivier Norek signe, une nouvelle fois, un bijou du genre. Frappé, frappant, Percutant et marquant. A travers le portrait d'une femme qui en a. Qui va se battre, surtout contre elle-même.

J'ai particulièrement aimé de ne pas savoir où j'allais. Olivier Norek quitte sa banlieue parisienne et part se mettre au vert sans pour autant perdre de la tension qui anime son écriture ! Un roman qui file à toute allure et nous rend Noémie indispensable.

Entre Paris et Decazeville, on suit le parcours de cette gueule cassée et de cette âme abimée. A la fois un sacré portrait de femme et un polar imparable ! Un roman qui porte bien son titre. Où il ne fait pas bon aller voir ce qui se cache sous la fameuse surface …

L'occasion même pour les plus attentifs de croiser un ancien ami de la team Norek au début de ce roman. le clin d'oeil m'a fait sourire.

Olivier Norek est un de mes favoris dans le registre du thriller qui tape fort. Car il y met tant d'humanité. Tant de réalisme. Qu'il en devient rare. Et du même coup, précieux.

Sa connaissance du milieu policier rend toujours aussi réaliste ses histoires, ses personnages.

Olivier Norek continue ici à tracer sa voie et à nous en mettre plein la vue ! On en redemande ! Alors soyez prêts, dans toutes les librairies le 04 avril !

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Olivier Norek n'a plus besoin de prouver qu'il est rentré pour de bon dans la cours des grands.
Ce récit vient confirmer sa maîtrise.

Sur un ton faussement grincheux l'auteur dose parfaitement son cocktail d'humour et de suspense. Il se sert de son incroyable sens du rythme et de quelques dialogues explosifs pour conquérir le lecteur au bout de quelques pages.

L'intrigue est peut-être un peu plus banale que les précédentes mais Olivier Norek joue avec le sens de l'incarnation pour nous présenter une femme courage, une flic hors pair, il veut saisir la force qui l'anime, la peur qui la propulse à se battre avec l'acharnement dont seuls sont capables ceux qui ne se laissent jamais anéantir.

L'auteur possède l'art de radiographier la société et d'étaler ses peurs et ses horreurs, en prime il nous offre un rebondissement final bien exploité.


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Après entre deux mondes, retour au polar pur et dur avec un «cold case» situé à Avalone en Aveyron. Une fois de plus je suis scotché.
Olivier Norek de livres en livres ne cesse de me surprendre. L'art du «page-turner» à la française...
Le capitaine Chastain, est contraint de s'exiler dans l'Aveyron, le contraste avec Paris est flagrant, le lieu rêvé pour y soigner ses blessures...

l'auteur réussit un tour de force, en effet il m'a emmené en bateau une bonne partie de l'histoire pour me surprendre à la fin. C'est riche en suspense et en émotions comme toujours chez O.NOREK, et ce qui ne gâche rien de l'humour avec un duo d'inspecteurs «Milk et Bousquet»qui permet une respiration au récit. (les dialogues sont savoureux.)

Un «cold case» réussit
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Une intervention policière qui tourne mal et le capitaine Noémie Chastain, des Stups, se prend, en pleine tête, une balle de fusil de chasse. Atteinte à la mâchoire, à l'oeil, au nez et au cuir chevelu, il faudra l'intervention de toute une équipe médicale pour la sauver. Atteinte aussi psychologiquement, ce sera à Melchior, un psychiatre spécialiste des gueules cassées, de l'aider dans sa reconstruction. Et elle en aura bien besoin car son compagnon, Adriel, la fuit et son supérieur, que sa gueule cassée semble déranger, décide de l'envoyer se ressourcer dans la campagne aveyronnaise, au commissariat de Decazeville. Un commissariat qu'elle devra surveiller pour une éventuelle fermeture. La jeune femme va devoir composer avec une nouvelle équipe et sera au sein d'une enquête qui fera remonter à la surface des souvenirs vieux de 25 ans...

Olivier Norek quitte la banlieue parisienne et nous emmène faire un petit tour au vert, dans l'Aveyron, petit département tranquille, en apparence tout du moins. Si calme d'ailleurs que, restrictions budgétaires oblige, son commissariat pourrait fermer. C'est là que Noemie Chastain va atterrir et devoir surveiller l'activité. Mais, Avalone, pourtant si paisible, va être au coeur d'une enquête vieille de 25 ans. Point de départ : un fût remonté à la surface contenant le corps d'un gamin. Une macabre découverte qui va mettre à mal l'ensemble de la population et va en déconcerter plus d'un, et une enquête troublante et non sans risque pour Noémie. Outre cette enquête prenante aux moult rebondissements et qui va révéler nombre de secrets et de non-dits au sein d'une population visiblement peu loquace, l'auteur dépeint, en la personne de Noémie, une femme forte qui doit affronter tous les regards (y compris le sien) et devra apprendre à se reconstruire et à s'accepter. Autour d'elle, une galerie de personnages tantôt attachante tantôt inquiétante. Un roman policier efficace et rythmé et des dialogues savoureux...
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Excellent que ce "polar" à la française. Efficace, rapide, un suspens qui promène le lecteur jusqu'au bout, un cold case dans l'Aveyron mené par une "gueule cassée" dont on ne veut plus au Bastion. Sa tête pouvant déprimer les collègues, alors, direction l'Aveyron, là au moins, elle ne dérangera plus personne et encore moins les bonnes consciences!
C'est sans compter qu'une bonne flic reste une bonne flic et que parfois, le "sombre et les secrets terribles inavouables" existent aussi là où personne ne s'y attend.
Depuis ses débuts, je suis (du verbe suivre :-)) Olivier Norek et au fur et à mesure de la sortie d'un nouveau livre, je constate qu'il sait se renouveler tout en conservant son style franc, rythmé.
Il ne laisse rien au hasard comme en témoignent les remerciements en fin de livre. Il suffit de connaître l'impact d'un traumatisme psychologique pour réaliser à quel point il sait rendre compte des suites d'une telle commotion. Les habitués de la plongée devraient aussi apprécier les quelques passages d'un réalisme saisissant.
Tous les personnages de ce commissariat de l'Aveyron sont attachants, leur personnalité sonne juste, et l'on peut mesurer l'écart qui existe entre la qualité des relations humaines à Paris et celles de la Province.
Bref un agréable moment de lecture en totale immersion dans l'Aveyron.
Merci Jean-François, je n'ai pas commencé ma lecture en début de soirée, j'ai bien suivi ton conseil :-)))
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Surface signe le retour d'Olivier Norek après l'excellentissime Entre deux mondes. Inutile de comparer l'incomparable, il s'agit ici d'un retour… aux sources… un retour au polar qui a fait son succès avec sa trilogie composée de Code 93, Territoires et Surtensions. Retour au polar pur et dur donc, mais loin de la banlieue parisienne, une fois les premières pages du roman passées en tout cas. C'est en Aveyron que le Toulousain Norek décide de poser ses valises en embarquant avec lui Noémie Chastain, sa nouvelle flic, qui devrait sans doute être l'héroïne de ses futurs romans, vu la tournure que prennent les événements…
Noémie, c'est une dure à cuire, et l'on peut dire qu'elle n'est pas ménagée dans le premier chapitre. Alors qu'elle s'apprête à se livrer à une arrestation musclée – policiers en civil et équipe des Stups au rendez-vous –, le capitaine Chastain se prend une balle en pleine tête et se voit littéralement défigurée. Ses supérieurs – le nec plus ultra de la compassion – décident de l'envoyer voir si l'herbe est plus verte ailleurs… histoire de se ressourcer quelque temps et, officiellement, d'observer le fonctionnement du commissariat de Decazeville afin de pouvoir entériner la non-nécessité de son maintien. Vous le voyez venir gros comme une maison : arrivée au fin fond de l'Aveyron, Noémie va s'attacher à la petite équipe qu'elle rencontre et, surtout, plonger corps et âme dans l'enquête troublante qui s'offre à elle et qui vient perturber la vie tranquille des habitants du village d'Avalone…
Evidemment – qui en aurait douté ? – Surface est un véritable page-turner qui démarre tambour battant. A peine le temps de placer le nom de sa nouvelle héroïne que, déjà, le pire arrive. Les flics cabossés, on commence à y être habitué, les femmes flics cabossées, un peu moins. Bien joué ! Bon, le coup du petit copain est sans doute un peu attendu, mais cela permet de faire partir Noémie sans trop de difficultés et, surtout, cela développe son côté revanchard. Caractère bien trempé et humour font bon ménage. J'ai beaucoup apprécié ses premiers contacts avec l'équipe de Decazeville. On identifie assez vite l'ensemble des personnages grâce à quelques traits distinctifs. L'enquête quant à elle est vraiment originale : sans trop vous en dire, il y est question du passé, d'enfants disparus et d'un village enseveli… Il y a quelque chose de très cinématographique dans ce qui nous est raconté… Qui sait ? Peut-être une adaptation un jour ? Dernier point : je trouve l'auteur vraiment très doué pour les dialogues, je me régale à chaque fois !
Monsieur Norek, je termine par une demande : moi qui suis également toulousaine, il me semble que, passé Montauban, on est déjà dans le Nord… Alors, à quand un polar dans la Ville rose ?

Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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Que de pépites chez cet homme.⁣

Je me régale, me délecte à chacune de mes lectures. ⁣

L'humanité puissante qu'il insuffle dans chacun de ses flics blessés, brisés mais pas foutus, ne les rend que plus attachants et j'ai apprécié de quitter notre cher Victor pour cette sublime Noemie, abîmée mais survivante, dont la guérison, la reconstruction permettra à un village entier de se reconstruire aussi. ⁣

La surface n'est pas intéressante. Pour tous comme pour tout, ce qui est intéressant se passe en-dessous.⁣
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