AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Lune


Onze nouvelles.
Un thème : le quotidien.
Un dénominateur commun : la souffrance.
Banalité des situations, incompréhensions involontaires, blessures ancrées.
L'écriture poétique rend beau à lire ce qui est laid : la magicienne Olmi a opéré une fois de plus.

"A Bonne école" où la pédagogie sottement utilisée passe à côté d'une ado, "Mona Lisa humiliée.
"Privée", lieux communs, idées générales empêchent de vieillir dans la dignité que requiert le terme être humain. La relation grand-mère/petite-fille est très belle, engloutie par les "autres", les handicapés de la pensée authentique.
"Paris-Prestige", le rythme de la rame de métro s'insinue au fil des mots, des sensations, de la pauvreté...
"Cernée" par tous, partout, mais il y a la pluie et ses perles.
"Joseph, La Nuit", quand comprendra-t-on les drames que peut vivre un enfant, drames qui marquent au rouge la sensibilité naissante d'un petit d'être humain perdu dans le non-dit et l'incompréhension des "grands".
"A Tout Jamais", terrible nouvelle qui touche à la fragilité de toute vie.
"Mozart" ou l'art humorisitique de la manipulation et de l'importance du paraître.
"Petit Bal" laisse pantois. 1945, l'homme reste un être de la préhistoire...
"Complices" ou la complicité n'est pas toujours celle qu'on croit... Complicité sensuelle qui s'étiole dans une laideur insoupçonnable.
"Côté dames" ou la vie n'est pas la même pour tous, il y a des vies de "seconde main" condamnées par avance par ceux qui "avancent".
"Ô Solitude", homme, femme, enfant, déchirures.

Dire peu, donner envie de lire, éveiller.
Commenter  J’apprécie          60



Ont apprécié cette critique (6)voir plus




{* *}