AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,67

sur 65 notes
5
4 avis
4
7 avis
3
3 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Des femmes blessées , qui par souffrance s'enferment dans la solitude... Que ce soit pas le Personnage d'Astrid ou celui de Véronika, la solitude, le manque d'aimer , est bien présent. Puis ces deux femmes, vont petit à petit renaitre, la fin sera l'aboutissement pour une et le nouveau départ pour l'autre.
Ce livre lu très rapidement, donne de l'espoir. L'amour ne se perd pas.
Commenter  J’apprécie          160
Veronika, auteure, recherche le calme pour trouver l'inspiration. Elle se réfugie dans une maison retirée. Elle fera la connaissance de sa voisine, Astrid, une vieille dame solitaire, que les villageois appellent "la sorcière". Petit à petit, ces deux femmes font connaissances. Les souvenirs refont surface ...

J'ai repéré ce roman chez Ingrid et MyaRosa, puis je l'ai trouvé dans une foire aux livres, je n'ai donc pas pu résister. de plus, cette magnifique couverture ne pouvait me laisser indifférente !

Aux lecteurs et lectrices qui aiment l'action et que ça bouge dans tous les sens, passez votre chemin ! Car ici, le rythme est assez lent ! Mais ici, la lenteur n'est pas un problème, au contraire elle illustre à merveille l'ambiance de ce roman. La solitude et les souvenirs qui affluent sont bien mis en avant par un rythme assez lent, un style qui prend son temps pour laisser le lecteur s'imprégner de cette atmosphère.

Nous faisons la connaissance de deux personnages féminins très différents : une romancière de trente ans et une vieille ermite. le destin fera qu'elles apprendront à se connaître, qu'elle se fréquenteront régulièrement au travers de balades ou de diners. Petit à petit, les moments de solitude se fissurent et les souvenirs remontent à la surface. Elle s'apprivoisent l'une et l'autre et elles en ressortiront forcément grandies.

Vous l'aurez compris, c'est un roman qui s'apprécie à sa juste valeur, un roman qui ne se dévore pas mais qui se lit petit à petit, comme les confidences dévoilées par les deux protagonistes. D'ailleurs, il y a de belles réflexions sur la vie et sur les choix parfois difficiles que nous devons prendre.

Bref, un joli roman sur la mémoire, la solitude et les souvenirs.

Lien : http://lespetitslivresdelizo..
Commenter  J’apprécie          80
Une jolie histoire d'amitié entre une jeune femme de trente ans et sa voisine Astrid âgée de quatre vingt ans... elles vont se découvrir et peu a peu se dévoiler leurs vies et leurs secrets. Beaucoup d'émotion et de ressenti dans ce livre. L'auteur nous plonge dans l'ambiance particulière de ce tout petit hameau de Suède isolé avec une nature un peu sauvage et des plaisirs simples partages par les deux femmes. C'est une lecture reposante, un peu triste toutefois...
Commenter  J’apprécie          70
La Feuille Volante n°1050– Juin 2016
ASTRID ET VERONIKALinda Olsson – L'Archipel.

Traduit de l'anglais (Nouvelle-Zélande) par Mélanie Carpe.

Veronika Bergman, trente ans, est écrivain. Elle a choisi la solitude dans un village de Suède pour écrire le livre qu'elle portait en elle depuis longtemps. Elle fait connaissance de sa voisine, Astrid Mattson, soixante dix ans, que tout le mode considère une sauvage. Tout les oppose : l'une est casanière et l'autre est une voyageuse et pourtant entre elles le courant passe, elles échangent des confidences, entre sensibilité et pudeur, se découvrent des points communs malgré la différence d'âge. Astrid a très tôt perdu sa mère et son père a abusé d'elle. Pour échapper à cet enfer elle s'est mariée avec Anders un homme qu'elle n'aimait et pour des raisons obscures elle a étouffé leur fille unique, Sara. La mort d'Anders la libère mais la solitude lui pèse. Veronika avait tout quitté pour James qu'elle aimait passionnément mais qui s'est tué en mer. Les deux femmes s'observent avec hésitation d'abord puis se se retrouvent dans la douleur, le deuil et leur amitié procède de cette situation délétère. Ce sont des blessées de la vie et chacune d'elles tente de panser ses plaies à sa manière, Astrid en se coupant du monde, Veronika en exorcisant sa douleur par les mots. Pourtant leur rencontre a quelque chose d'exceptionnel. Leur nécessaire connaissance réciproque suppose que, pour l'autre, chacune évoque son propre passé, même le plus secret. Dès lors, ce cheminement dans la sphère intime procède aussi du retour dans le présent, une manière de renouer avec le monde extérieur, de se couler à nouveau dans le quotidien et faire prévaloir la permanence et la continuité de la vie et la résurgence du bonheur.

C'est bizarre mais j'ai lu ce livre à cause d'un engagement d'être (modestement) juré pour un prix littéraire, c'est à dire satisfaire à une obligation de lire un livre que je n'aurais peut-être pas choisi de moi-même puisque je ne connaissais pas cette auteure dont c'est le premier roman. Pourtant, je suis entré dans ce récit qui dès lors est devenu autre chose qu'une histoire racontée, que des mots écrits. Je me suis attaché à ces deux femmes de deux générations différentes, à leur façon de se protéger de cette vie qui aurait pu être heureuse mais ne l'a pas été à cause du hasard, du destin, des autres, allez savoir ! J'ai communié avec elles dans leur façon de réagir face aux épreuves qui ont jusqu'alors pourri leur passage sur terre. Pour elles, l'amour tant souhaité s'est enfui et ne reviendra pas. Face à cette certitude, pour Astrid c'est la recherche de la solitude et les larmes et pour Veronika c'est l'écriture, deux réactions parfaitement respectables, avec, en toile de fond, le chagrin et l'impuissance. C'est pourtant leur amitié réciproque qui les sauvent, une amitié bizarrement distante puisqu'elles se cesseront de se vouvoyer dans un pays où le tutoiement semble être généralisé. Astrid est de ces gens qui sont passés à côté de leur vie et à qui la malchance colle à la peau comme une ombre portée à un corps. Sa vie a été vouée au manque d'amour et elle l'a détesté au point qu'ayant été mère par hasard ou par obligation (il fallait bien donner un héritier mâle à son mari), elle a préféré tuer sa fille plutôt que de lui imposer une vie semblable à la sienne. Seule cette rencontre un peu pilotée par le hasard a permis à cette vieille femme qui attendait la mort comme une délivrance, de connaître un moment de répit. Elle qui n'aurait jamais été grand-mère a trouvé avec Veronika une petite-fille qu'elle ne pouvait imaginer. Veronika, quant à elle a réagi face à la mort de James en exorcisant sa peine par l'écriture, c'est à dire en faisant son métier d'écrivain, mais surtout en arpentant le monde. Cet épisode de sa vie la rapproche d'un père qu'elle avait un peu oublié. Pour elle aussi cette rencontre avec Astrid illumine sa vie et l'épilogue est un message d'espoir parce qu'il fait obstacle à l'oubli qui ne manque jamais de s'insinuer dans l'esprit des vivants. Ici, il y aura les mots imprimés qui malgré leur fragilité sont souvent plus solides que les murs. Cette maison qui était celle de la haine et du malheur devient le lieu d'un bonheur partagé et on peut imaginer que Veronika la peuplera de rires d'enfants ou au contraire sera la gardienne solitaire de la mémoire et répondra à l'appel de l'inspiration pour d'autres romans à venir puisque, pour elle, ce lieu s'y prête particulièrement et qu'elle porte encore en elle tant de choses à exprimer.

Le livre refermé, il me reste des descriptions agréablement poétiques, une ambiance calme et apaisante, un style sobre et bien dans le ton du récit. Je n'ai donc pas passé un mauvais moment de lecture, loin s'en faut. J'ai même trouvé cette relation émouvante, une belle rencontre et un message peut-être un peu optimiste, mais qu'importe !


© Hervé GAUTIER – Juin 2016. [http://hervegautier.e-monsite.com ]
Commenter  J’apprécie          42
Ce petit roman est très loin de mes lectures habituelles, mais la belle plume sensible de l'auteure m'a touchée. Deux femmes que tout éloigne se retrouvent voisines dans un petit village de campagne en Suède et s'observent discrètement... La grande différence d'âge et de vécu débouche curieusement sur une relation de confiance qui leur permet petit à petit de se raconter leurs souffrances et de panser leurs blessures. Des histoires bouleversantes qui vont droit au coeur.
Commenter  J’apprécie          31
L'amitié pour apaiser la peine, la douleur et repartir vers des horizons nouveaux et d'espoirs. La parole pour révéler des secrets enfouis, pour apaiser un coeur meurtri et trouver la paix. Un livre remarquable, simple mais qui résonne en nous par son authenticité émotionnelle.
Commenter  J’apprécie          30
Deux femmes, deux vies complexes. Une belle histoire d'amitié qui se dévoile au cours d'une année en Suède. Deux beaux portraits de génération distincte.
Commenter  J’apprécie          22


Lecteurs (162) Voir plus



Quiz Voir plus

Etes-vous incollable sur la littérature scandinave ?

Qui est l'auteur du roman "Bruits du cœur" ?

Herbjørg Wassmo
Jens Christian Grondhal
Sofi Oksanen
Jostein Gaarder

15 questions
150 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature scandinaveCréer un quiz sur ce livre

{* *}