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Critique de Sofiert


Sara Omar a écrit ce roman alors qu'elle était hospitalisée après une tentative de suicide.
D'origine kurde irakienne, elle a quitté le pays à l'âge de 10 ans pour fuir la guerre Iran- Irak et a connu les camps avant d'arriver au Danemark. Elle dit avoir écrit ce livre comme un processus thérapeutique et pour ne pas laisser gagner ces oppresseurs qui muselent la liberté d'expression et les droits des filles et des femmes.

Dans ce premier roman, elle raconte la vie de plusieurs femmes d'une même famille au Kurdistan à travers les yeux de Fremsk, une petite fille fragile dont la chevelure est marquée d'une mèche blanche ( comme l'auteure). Pour échapper à la violence de son père, qui avait formulé l'idée de l'enterrer vivante, Fremsk est élevée par sa grand mère, laveuse de femmes assassinées et par son grand père, attaché au courant zoroastrien et aux droits des femmes.
La vie de ces femmes, sous la domination patriarcale, est marquée par la terreur : viols, coups, inceste, insultes, mariages forcés et assassinats. La cruauté des hommes, et des femmes qui sont complices par tradition ou par peur , est indescriptible.
Malgré la protection de ses grands parents et de sa mère, qui se fait passer pour sa grande soeur, Fremsk ne pourra échapper aux scènes de violence et aux actes barbares.
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