Plongée dans un univers très étrange, curieux, bigarré et prenant. Parfois je me demandais si
Boris Vian n'avait pas rencontré Trainspotting mais manifestement non, l'identité de l'oeuvre est très personnelle. Que dire ? On loge à Montmartre qui n'est peut-être pas Montmartre. On démonte une porte pour faire un feu. On boit du champagne au réveil. On met ses pieds dans les cendres pour les voir briller, même s'ils restent froid. On sort d'hôpital, on parle de couvent. On rencontre des personnages parfaitement improbables. On dialogue avec une statuette qui parle. Non pas le chien, mais l'homme en toge bleue. C'est absurdement décalé, tout comme cette vie décousue qui se construit un sens, un lien autre. J'ai beaucoup apprécié me laisser submerger par cette narration déroutante. Les poésies renseignent beaucoup sur l'oeuvre de l'autrice. La pluie, le serpent et tous ces motifs impermanents. Très belle découverte. Merci à
Gabrielle Danoux (Tandarica) pour cette belle découverte.
Commenter  J’apprécie         80