«
La chanson de Charles Quint » : un titre qui ressemble à un abus de confiance : il n'est aucunement ici question de Saint-Empire romain germanique… pas plus que de Charles Quint…
Rédigé à la manière d'un conte – une habitude désormais chez
Orsenna – cette « chanson de Charles Quint », dont le narrateur, Gabriel, ressemble à s'y méprendre à l'auteur relate avec beaucoup de retenue la d'un bonheur disparu…
On découvre deux frères, le cadet pratiquant l'amour exclusif, et l'aîné qu'on imagine
Erik Orsenna lui même, adepte de l'amour multiple… Et puis s'allume le « soleil » dans la vie amoureuse de l'aîné : celle, la seule, l'unique…Qui décédera bientôt d'une grave maladie…
Un texte nostalgique et doux, tout en demi teinte… porté par l'évocation de la disparue ; mais aussi un beau texte sur l'amitié parfois rivale de deux frères. Emouvant.
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