Chaque fois que je te redécouvre un peu plus, je dois t'oublier un peu plus fort. C'est l'un des paradoxes les plus douloureux qu'il m'ait été donné de vivre. Chaque fois que je te vois, je dois fermer les yeux sur les évidences si je ne veux pas pleurer ces larmes silencieuses, coupantes et acérées, celles qui ne font pas de bruit et n'ont pas le droit d'exister.
Toi et moi, nous sommes deux solitudes qui se sont rencontrées dans le tourbillon de la vie.
- J'aimerais savoir ce que tu es pour moi, mais je ne trouvev aucun mot encore.
- Ca viendra. Parfois le lexique est trop pauvre pour parler de la complexité de nos existences.
Mon amour, j'ai envie de choses si simples avec toi que je me surprends moi-même. C'est beau quand la vie devient légère.
La quête de l’amour est une des plus grandes aventures de la vie.
« Elle est partie, il est resté. Qu’advient-il après l’amour, lorsque l’on s’est écrit, désiré, aime passionnément puis quitter ? ».
Ce qui est beau, c’est d’écrire sans réfléchir. Surtout lorsqu’on n’est plus maître de soi. Alors les mots se délient, et ne reste plus que la vérité. Mais ce soir, la vérité est floue et contenue, enfermée dans une sorte de pudeur indéchiffrable. La peur ? Peut-être.
C’est peut-être ça, l’amour, aimer tout en ayant pleinement conscience de l’effet dévastateur que l’autre pourrait avoir dans nos vies, et s’y abandonner deux fois plus vite.
Je me sens désarmé et pourtant je ne peux pas lutter, je préfère revivre cent fois toutes ces déceptions plutôt que de passer à côté de toi.
Toi et moi, nous sommes deux solitudes qui se sont rencontrées dans le tourbillon de la vie.