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Critique de Terry75
Un livre ultra prétentieux, une sacrée déception... ok l'idée de départ était bonne, mais j'ai trouvé sa réalisation médiocre. Des personnages sans personnalité, un système politique hyper simpliste et même comique de paresse et prévisibilité (et je ń'évoquerai pas le style d'écriture et la « vision d'écrivain » que je cherche encore vigoureusement). Bref je semblerai peut être rude mais ce livre est un ramassis de poncifs et je n'arrive pas à y voir de chef-d'oeuvre, seulement une bonne idée très mal exécutée. Dans ce registre j'ai par exemple préféré le meilleur des mondes d'Huxley, qui prenait des risques et remplissait au moins les critères du « bon livre » d'un « bon écrivain », auxquels j'ai du mal à trouver qu'Orwell réponde.
D'autre part, je ne vois pas forcément dans le thème quelque chose de foncièremment innovant, c'est un roman dans la « vibe » de son époque, très années 40 dans l'intention, en plein dans la mode des nouveaux concepts, du « totalitarisme » et de l'intérêt pour les méthodes de propagande. Un livre d'observateur de son époque, mais je ne trouve ni visionnaire, ni grand écrivain.
S'agissant de la proposition purement politique, un des points qui m'a bien fait rire (comme on sourit d'une arnaque à la petite semaine), c'est la question des classes populaires qui est éludée par un stratagème paresseux, par une ficelle qui consiste à nous vendre que « si on n'eduque pas les pauvres, ils n'auront jamais conscience de leur condition ». Moi c'est là que le livre m'est tombé des mains. J'ai eu l'impression qu'Orwell prenait ses lecteurs pour des dindons. Ou que sa connaissance des systèmes totalitaires était juste moins approfondie en fait que dans l'opinion qu'il a de lui-même, le matin en se rasant.
Sans aller plus dans les détails, j'ai perdu deux jours de ma vie à lire ce livre prétentieux. Et j'ai beau être avare de mon temps, je prends celui d'ajouter ma petite critique colérique à l'Histoire des gueulantes de petits lecteurs floués, parce qu'il faut bien que ça sorte.
D'autre part, je ne vois pas forcément dans le thème quelque chose de foncièremment innovant, c'est un roman dans la « vibe » de son époque, très années 40 dans l'intention, en plein dans la mode des nouveaux concepts, du « totalitarisme » et de l'intérêt pour les méthodes de propagande. Un livre d'observateur de son époque, mais je ne trouve ni visionnaire, ni grand écrivain.
S'agissant de la proposition purement politique, un des points qui m'a bien fait rire (comme on sourit d'une arnaque à la petite semaine), c'est la question des classes populaires qui est éludée par un stratagème paresseux, par une ficelle qui consiste à nous vendre que « si on n'eduque pas les pauvres, ils n'auront jamais conscience de leur condition ». Moi c'est là que le livre m'est tombé des mains. J'ai eu l'impression qu'Orwell prenait ses lecteurs pour des dindons. Ou que sa connaissance des systèmes totalitaires était juste moins approfondie en fait que dans l'opinion qu'il a de lui-même, le matin en se rasant.
Sans aller plus dans les détails, j'ai perdu deux jours de ma vie à lire ce livre prétentieux. Et j'ai beau être avare de mon temps, je prends celui d'ajouter ma petite critique colérique à l'Histoire des gueulantes de petits lecteurs floués, parce qu'il faut bien que ça sorte.
