Première confrontation avec cet auteur si mystérieuse, enfant chéri des médias français et le résultat est ma foi plutôt convaincant.
La grâce des brigands appartient à la catégorie des contes modernes. L'écriture de
Véronique Ovaldé est indéniablement poétique et sait nous emporter... sans pour autant me transporter je tiens à le préciser. J'ai lu d'une traite les aventures du personnage de Maria Cristina, jeune femme paumée confrontée à son passé peu transcendant. Mention spéciale au personnage de la mère, femme austère à la limite du tyrannique et du mentor de Maria Cristina, vieil harpagon ventripotent et manipulateur.
Véronique Ovaldé a su créer une parenthèse poétique, m'entourant d'une bulle de naphtaline confortable dans laquelle je me suis prélassée et déchargée des tensions quotidiennes. Son écriture apaise.
Néanmoins
La grâce des brigands ne me laissera pas un souvenir impérissable : il s'oubliera aussi vite qu'il a été lu, voilà mon reproche car il manque à ce roman l'élément accrocheur, le petit truc qui fait qu'on reste marqué par les personnages, par le propos du livre. le roman est "gentillet" trop peut-être pour moi. Pour conclure un agréable moment de lecture porté par une jolie écriture c'est ainsi que le résumerai
la Grâce des brigands.
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