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Critique de ClarenceM


Les scènes en technicolor dressées par Ovide mêlent les créateurs et leurs créatures dans ce qui ressemble à une ratatouille spirituelle bien sanglante et hachée menu. A l'origine les créatures se révoltent contre leur sort laissant libre court à leurs passions amoureuses, leurs désirs de vengeance et leur soif du pouvoir. Irréductibles en apparence seulement, les divinités sanctionnent leurs créatures en leur faisant subir des métamorphose horribles.
Les images montrant les éléments de la nature, essentiels et abrasifs, fusionnant avec des êtres organiques, constitués de chair et de sang, et donnant ainsi naissance à des monstres ou des chimères, laissent une empreinte durable sur des cerveaux réceptifs à hauteur de la moyenne.
Ovide veut peut-être traduire le caractère indéterminé des choses qui serait à la base de tout. Depuis le fond des âges historiques, Ovide poserait un des principes fondamental de la physique quantique.
Pourtant la recette qui consiste à mélanger une écriture très référencée et devenue même picturale à force de couleurs, de formes et de mouvements, avec un propos presque métaphysique ne fonctionne pas toujours sur la longueur. Les multiple noms aux affiliation interminables, les césures et ellipses soudaines rendent la lecture et les transitions malaisées. Mais alors si on arrive à s'accrocher, on rencontre une oeuvre d'une épaisseur vertigineuse. Bizarrement j'ai même pu y découvrir un vieux principe Tao : dans l'indivisibilité tout s'unit.
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