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Critique de keisha


Grey Owl est cet anglais tellement fasciné par les indiens du Canada qu'il s'est fait passer pour l'un d'eux, qui l'acceptèrent, reconnaissant le respect qu'il ressentait pour eux, vivant comme eux, dans des conditions aussi dures, près de la nature.



Après un temps de chasse et de trappe, il évolue et devient un fervent défenseur de la nature, s'occupant d'une colonie de castors, espèce menacée d'extinction, comme les bisons dans le voisin du sud. Après sa mort, sa supercherie fut dévoilée, mais maintenant les écrits de ce précurseur amoureux et défenseur de la nature sont à nouveau disponibles.



Après Récits de la cabane abandonnée et Ambassadeurs des bêtes, La dernière frontière comporte sans doute moins d'anecdotes, même si Grey Owl demeure un admirable conteur. Mais la tonalité est plus pessimiste, Grey Owl voyant venir la fin d'une époque, d'une façon de vivre, la forêt pillée et incendiée pour le profit, ainsi que maints animaux. Mais demeure un témoignage incomparable sur la vie des trappeurs et des indiens qui vivaient en bonne harmonie quand il commença à vivre dans le grand Nord. Avec toujours une plume parfois lyrique, sensible, ou pleine d'humour.



"Les hommes de ma génération auront connu les derniers trappeurs libres. Après eux, nous pourrons tourner la page finales du livre de l'épopée canadienne. Tout romanesque disparaîtra avec eux de ce continent où tant d'audacieux sont venus chercher fortune. Devant la marche conquérante de la civilisation moderne, la forêt elle-même cessera bientôt d'exister."



Fort heureusement ce qu'il pressentait ne s'est pas toujours réalisé, mais la vigilance demeure de mise.


Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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