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Critique de Annezzo


Comme ce roman est bien court, je m'en vais un peu vous raconter ma vie.
Mon livre de référence à moué, depuis mes 18 ans, c'est Vendredi ou les limbes du Pacifique. Auquel j'ai ajouté son grand parrain, Robinson Crusoe.
Le film que je regarde à chaque fois qu'il passe, c'est Seul au monde, avec Tom Hanks, Tom Hanks, Tom Hanks et Wilson.
Mon émission préférée à la Tévé s'appelle "Retour à l'instinct primaire", où deux candidats qui ne se connaissent pas se retrouvent en terre sauvage ici ou là dans le monde, sans vêtements, sans chaussures, avec une marmite pour faire bouillir l'eau avant de la boire, un coupe-coupe et parfois, une pierre à briquet pour faire du feu afin de faire bouillir l'eau avant de la boire. Ils doivent tenir comme ça 14 jours ou 21, selon les émissions. Dans une jungle, en Colombie, en Afrique du Sud, au Guyana, ou encore des tas d'endroits qui ont l'air sympa comme ça, mais sont pétés d'insectes dévoreurs, de crocodiles, de serpents ou scorpions. Sans parler des trombes d'eau qui peuvent tomber et faire déborder les rivières, éteindre le précieux feu, sans parler des températures qui peuvent cramer le chaland ou le glacer de froid, alors que nos héros sont toujours à poil. Il y a aussi "Nus et culottés", beaucoup plus convivial, mais toujours dans le système d'De on ne sait pas de quoi demain sera fait.

Les héros de ce trop court livre de Paasilina se retrouvent eux aussi sur une île à peu près déserte, sans trop de ces inconvénients, avec du matériel incongru (une collection de stérilets ou des hordes de gilets de sauvetage) dont ils feront bon usage, et vas-y Josette, qu'ils finissent par s'organiser pour boire, puis manger, puis chasser-pêcher, puis acquérir du confort.
Deux cents pages j'ai rongé mon frein, mamaaaan c'est trop court j'en veux encore, si ça avait pu faire mille pages j'aurais pris avec plaisir ! Imaginant une autre fin, et des suites, pour calmer ma frustration. M'installant avec eux dans la forêt bordant la plage, décorant mon intérieur, et pis moi, eh ben je me serais mise à peindre, à sculpter, à fabriquer un instrument de musique, bref,
Deux cents pages frustrantes parce que deux cents pages fort bien troussées qui s'engloutissent trop rapidement. Attention, c'est frustrant quand on est addict comme moi à l'île déserte, sinon, on peut s'en remettre, et puis philosopher le soir entre potes lecteurs sur le sens de la vie.
Ça le fait aussi.
Graaave.

NB : le roman est déjà trop court, alors épargnez-vous la lecture de la quatrième de couv' ! Les gâcheurs...
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