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Critique de domi_troizarsouilles


(avis écrit le 21 mai 2006 !! retrouvé par hasard en triant de vieux documents sur mon ordinateur... professionnel, hum hum... - à peine retravaillé pour que ce soit compréhensible !)

C'est ici l'histoire obscure d'un projet du IIIe Reich, à l'époque, qui visait à former des êtres prêts à prendre la place des plus hauts dignitaires du régime nazi si ces derniers venaient à devenir trop dangereux pour le régime lui-même - ces personnes devaient non seulement leur ressembler physiquement, mais recevaient aussi un entraînement spécial, comme on s'en doute, pour n'éveiller aucun soupçon sur aucun autre plan. Mais Ignacio Padilla, en bon latino, complique les affaires sérieusement, en nous contant l'histoire personnelle de l'une ou l'autre de ces personnes, si bien que finalement on ne sait plus très bien qui est qui, qui fait quoi, et comment chacun de ces différents qui sort vivant (ou non) de la guerre, et où il finit par se retrouver... le tout traversé par la passion du jeu d'échecs, ce qui n'arrange rien à la compréhension pour une ignorante en ce domaine comme moi.

Ajoutez à cela une traduction qui, même si elle est du « grand Bensoussan » comme disaient mes profs à l'ISTI (N.B.: ancien "Institut supérieur de Traducteurs et interprètes", où j'ai fait mes études en traduction, désormais intégré à l'Université libre de Bruxelles), traducteur attitré de Mario Vargas Llosa ; une traduction, donc, qui n'est pas convaincante : le vocabulaire y est typiquement « gonflé » (et ça passe bizarrement en français...), certaines formulations sont beaucoup trop proches des tournures de phrases alambiquées à la mexicaine, ces mêmes tournures de phrases qui m'ont fait suer lors de mon mémoire (N.B.: le travail de fin d'études consistait à traduire un livre... et j'avais justement choisi un livre mexicain !), quand je voulais les rendre plus lisibles en français sans pour autant perdre totalement leur « esprit » mexicain... Bensoussan ne s'est visiblement pas autant creusé les méninges, et livre par endroits une « copie conforme » certes lisible, mais certainement pas agréable, qui ne donne pas toujours envie de poursuivre la lecture de cette petite brique par moments complètement tordue.
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