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Critique de PatriceG


Je voudrais maintenant m'attarder sur les raisons que l'on peut avoir d'associer les objets réels -des tableaux, des photos, des vêtements- à un roman. Ma première remarque concerne la jalousie des romanciers : l'envie à moitié secrète, peut-être inconsciente, qu'ils éprouvent à l'égard des peintres et que j'ai évoquée précédemment en rapport avec les images et les objets. Je ne parle pas de ce que Heidegger appelle la "choséïté" d'une oeuvre d'art, mais de sentiment d'insuffisance qu'on éprouve en lisant des romans - sentiment qui naît du fait que les romans requièrent la participation volontaire de l'imagination du lecteur.

C'est normal que Pamuk introduise dans ce rapport cette juxtaposition de la peinture et du roman : il voulait être peintre dans sa jeunesse.
A propos de l'imagination du lecteur, je vois plus une osmose entre le lecteur et le lecteur.
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