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Critique de Mermed



Ce livre présente la vie, l'époque et les oeuvres d'Albrecht Dürer. Grâce à la compétence et à l'immense savoir d'Erwin Panofsky, le lecteur est ébloui non seulement par Dürer l'artiste mais aussi Dürer dans un large éventail d'autres rôles, y compris celui de mathématicien et de penseur scientifique. Publié à l'origine en 1943 en deux volumes, La vie et l'art d'Albrecht Dürer a rencontré un tel succès populaire et scientifique qu'il a conduit à trois éditions puis, en 1955, à la première édition en un volume.
Erwin Panofsky fut l'un des historiens de l'art les plus importants du XXe siècle. Il a enseigné pendant de nombreuses années à l'Université de Hambourg mais a été contraint par les nazis de quitter l'Allemagne. Il rejoignit la faculté de l'Institute for Advanced Study en 1935, où il passa le reste de sa carrière et écrivit. Il développe une approche iconographique de l'art et interprète les oeuvres à travers une analyse du symbolisme, de l'histoire et des facteurs sociaux.

Ce livrenest une étude approfondie du peintre et graveur Albrecht Dürer (1471-1528), qu'on ne peut comparer qu'au Titien du même Panofsky.
Dans les deux cas on ne peut résumer, on ne peut qu'admirer le travail et le réflexion.

Je m'arrête là,
mais si vous aimez la peinture, lisez ce livre et vous saurez à quoi doit ressembler une étude sur un peintre,
si vous aimez la renaissance, vous serez enthousiasmé par les ouvertures qu'apporte Panofsky,
et si vous aimez Dürer, vous saurez tout, absolument tout,
sur celui qui signait ses toiles AD, bien avant que des mercantis donnent la même signature à des futilités...






Melancholia I


Une soeur de Saturne
éclairée par un dernier soleil noir,
surgie des nuits du temps,
défaisait avec ses clefs
des nombres dont la seule magie
jonchait le sol.
Les pieds dans la terre,
désir des humains.

Prise entre les désirs d'humanités
elle disparut
dans le retable craquelé d'un temple perdu.
Seuls les anciens amants des femmes en noir
l'aperçoivent quelquefois
parmi les âmes inassouvies
qui les accompagnent dans
les déserts de leurs éternelles traversées.


On aura Melancolia I en permanence sous les yeux sur le mur devant sa table de travail dans une gravure du XVIII° siècle.

Écouter une musique des horizons perdus une musique de la frontière, un bon vieux tango improvisé par un chanteur archaïque,
et l'on boira un bouillon d'aïl un aigo boullido.


effleurements livresques, épanchements maltés http://holophernes.over-blog.com © Mermed
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