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Critique de LeScribouillard


On se bââârbe... Des centaines de pages de politique et de romance peuvent être passionnantes si elles sont bien faites. Pas ici. Quelques situations intéressantes et un brin de sense of wonder ne suffit pas à sauver ce récit assommant. Et certainement pas de pauvre Roran ! Il se fait casser des doigts, fouetter alors qu'il a tué presque 200 soldats, attaquer par des plus ou moins morts-vivants, mais quelle catastrophe qu'un récit qui n'aurait que lui car on ne verrait qu'une succession interminable de crasse et d'hémoglobine ! Cependant je vous rassure : entre deux batailles, il se marie et fait des bébés, plus ou moins dans cet ordre comme dirait l'autre... Et zut, c'était sensé rester secret.
Étrange pourtant car cet épisode était plein de promesses, de par sa couverture superbe (représentant Glaedr à mon avis) et le fait qu'il commençait sur les chapeaux de roue. Ce qui ne veut pas dire qu'il est complètement creux : un brin d'ouverture aux autres cultures (mais je crois que le lexique du langage des nomades du désert restera à jamais le plus court jamais écrit de l'Histoire), Eragon se forge une épée tout feu tout flamme (si j'ose dire), et les Urgals se joignent à l'armée du bien (ce n'est pas un énorme spoiler, étant donné que la quatrième de couverture du tome suivant le dit clairement), rompant ainsi un peu de manichéisme comme le prédisaient les propos d'Oromis. Mais ces dialogues inutiles, cette diplomatie insipide, le tout entre deux combats stériles... Il n'y a qu'un mot pour en décrire ça : usant.
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