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Critique de jcjc352


Critique portant sur le seul texte laudate deum
Un format 28,5 X 21 X 2 qui classe cet ouvrage dans la catégorie Beaux Livres, Écologie intégrale, aux éditions Première Partie. Un livre , taillé pour convaincre grâce à son format, aux magnifiques photos de Yann Arthus-Bertrand et surtout le cri virulent du pape François, véritable exhortation apostolique sur la destruction de la planète. Une communication du Vatican faite pour convaincre les croyants et toucher aussi, par cette belle édition, les autres, ceux qui ne croient pas mais qui vont se laisser prendre par le sujet et par la manière dont il leur est proposé. Une excellente opération de marketing justifié par l'urgence de réagir.
Graphiquement parlant les photos de Yann Arthus-Bertrand sont très belles et se passent de commentaires, elles auraient même tendance à faire oublier le texte qui n'intervient qu'à la page 31 et l'objet même du texte : la destruction de la planète. Toutefois la mise en page de celui-ci en paragraphes aérés et en chapitres étalés sur plusieurs pages respecte la volonté du pape François D être une lecture agréable, convaincante et unificatrice.
Étant athée et laïcard au sens premier et positif j'avoue que cette initiative est la bien venue ; pour une fois, croyants et athées seront sur la même longueur d'ondes sur ce sujet fédérateur et l'urgence de la conversion écologique
Huit années se sont écoulées depuis «Laudato si» qui était le prélude technique a cette encyclique, encyclique publiée judicieusement avant la COP28 à Dubaï; il est question de la sauvegarde de la maison commune en grand danger et pape François s'inquiète non plus de la foi mais de la vie de la planète toute entière.
Un discours qui vient à point nommé pour renforcer les cris d'alarmes lancés depuis plusieurs décennies par le monde scientifique et les activistes écologiques car aujourd'hui il ne s'agit plus de vigilance mais d' urgence à agir. A point nommé car certains mouvements écologiques un peu rugueux sont, pour les délégitimer, qualifiés de terroristes et l'exhortation apostolique du pape vient les renforcer tout en pourfendant parallèlement les climato-scepticismes qui gangrènent même l'église.
Pour une fois, le pape ne fait pas de théologie pastorale et parle simplement mais vigoureusement d'un problème concret dont tout le monde est bien conscient afin de capter l'attention du plus grand nombre. le texte est très accessible.
Il utilise le discours scientifique pour l'explicatif, pour rappeler que la terre n'est pas
exploitable à l'infini et que la technologie n'est pas une fin en soi.
Il ne fait pas de politique mais sait cibler, quoique assez vaguement, les accapareurs de richesses: d'une part les pays avancés riches et les industriels et d'autre part les détenteurs international du pouvoir.
le sixième chapitre est consacré plus spécialement aux croyants, un chapitre spirituel, on laissera donc de coté cet aspect de l'encyclique... Mais bon, petite pique, était-il nécessaire de rappeler que la terre est à dieu et que l'homme n'est qu'un hôte car alors on pourrait se demander «mais que fait le propriétaire pour protéger sa maison commune?»
Allez ne soyons pas méchants en ce jour de noël ou un petit chérubin est né pour nous sauver: on va mettre 4 étoiles
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