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Critique de viatcheslav
Isabelle Pariente-Butterlin se propose à travers cet essai, d'effectuer un travail ontologique sur Internet, par l'adoption d'une démarche qui recherche la continuité qui pourrait exister entre le "cyberespace" et le "monde réel". En effet, malgré une forte imprégnation du langage courant par des expressions suggérant l'existence de deux mondes "virtuel" et "réel", (par exemple l'expression des joueurs en ligne "IRL" pour "in real life"), il semblerait que cette vision soit trompeuse et ne permette pas de saisir la réalité d'Internet, dont les conséquences se mesurent sur la vie bien réelle cette fois.
Pour cela l'auteure remet en cause les « habitudes de pensée implicite », sans prétendre "corriger" le langage courant", mais simplement éclairer la réalité représentée par Internet. Après avoir établi d'une part que l'intégralité de ce que l'on fait sur Internet n'est pas virtuel, mais correspond bien à une facette de la réalité, et d'autre part qu'Internet entretien des liens nombreux avec le "monde réel", elle propose d'adopter l'expression d' "espace connecté", plus à même de recouvrir ce fameux "cyberespace". L'espace connecté désigne bien notre espace "réel" mais transformé par l'émergence d'internet qui en annihile certaines contraintes sur le plan communicationnel, notamment les exigences temporelle (simultanéité) et spatiale (présence en un même lieu) qui s'imposent traditionnellement aux deux acteur d'un échange communicationnel.
Par sa démonstration l'auteure parvient à établir "une solution de continuité", rejetant le dogme de la rupture, de l'exceptionnel ou de la table rase, qui nuisent à une véritable appréhension d'Internet par la société et en particulier de son encadrement, afin d'assurer le maintien du lien social, y compris sur le web.
Cependant cette solution de continuité est proposée avec prudence, Isabelle Pariente-Butterlin ne nie pas les bouleversements apportés par Internet, ni la nouveauté que représente cette technologie par rapport aux précédentes, mais relève seulement un certain absolutisme dans la mise en avant permanente de cette nouveauté, paralysant toute action à l'égard de cette évolution.
Pour cela l'auteure remet en cause les « habitudes de pensée implicite », sans prétendre "corriger" le langage courant", mais simplement éclairer la réalité représentée par Internet. Après avoir établi d'une part que l'intégralité de ce que l'on fait sur Internet n'est pas virtuel, mais correspond bien à une facette de la réalité, et d'autre part qu'Internet entretien des liens nombreux avec le "monde réel", elle propose d'adopter l'expression d' "espace connecté", plus à même de recouvrir ce fameux "cyberespace". L'espace connecté désigne bien notre espace "réel" mais transformé par l'émergence d'internet qui en annihile certaines contraintes sur le plan communicationnel, notamment les exigences temporelle (simultanéité) et spatiale (présence en un même lieu) qui s'imposent traditionnellement aux deux acteur d'un échange communicationnel.
Par sa démonstration l'auteure parvient à établir "une solution de continuité", rejetant le dogme de la rupture, de l'exceptionnel ou de la table rase, qui nuisent à une véritable appréhension d'Internet par la société et en particulier de son encadrement, afin d'assurer le maintien du lien social, y compris sur le web.
Cependant cette solution de continuité est proposée avec prudence, Isabelle Pariente-Butterlin ne nie pas les bouleversements apportés par Internet, ni la nouveauté que représente cette technologie par rapport aux précédentes, mais relève seulement un certain absolutisme dans la mise en avant permanente de cette nouveauté, paralysant toute action à l'égard de cette évolution.
