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Critique de Gaoulette
BA Paris et l'art de jouer avec mes plus grandes peurs. Cette fois la paranoïa et un zest de culpabilité.
BA Paris s'amuse avec ses thrillers psychologiques. Elle gère à la perfection le huis-clos.
Sa grande question de Défaillances : peut-on se faire confiance et faire confiance à son entourage ?
Cass culpabilise. ALors qu'elle aurait pu aider une jeune femme stationnée sur une aire, elle prend peur. Il faut dire que circuler sur une petite route dans les bois en plein orage, ça fout la frousse. Et quand le lendemain son mari lui annonce que cette femme a été assassinée. Cass prend peur. A partir de là, sa vie va être un véritable cauchemar. Et Cass a des antécédents familiaux. Elle ne peut être crédible auprès de son mari et sa meilleure amie.
La marque de fabrique de BA Paris fonctionne à merveille. Cette oppression en dévorant le roman ne nous lâche pas. Elle joue avec nos nerfs. On frissonne avec Cass. le but de l'auteur, faire douter le lecteur. Mais avec BA Paris rien n'est simple. Il faut creuser plus loin, chercher la moindre faille, le petit détail. Elle ne lâche rien même si parfois nos doutes sont fondées. Vers la fin tout s'emboite et devient une logique implacable. Rien à redire sur BA Paris, du pure délice.
D'ailleurs le petit point positif de Mme Paris, elle offre toujours une revanche bien personnelle à son héroïne. Comme dans le précédent roman, c'est une fin ouverte et positive.
Par contre, Défaillances n'est pas un coup de coeur comme Derrière les portes. Mais il a atteint son objectif principal, me faire frissonner de peur.
Addictif. Efficace? Captivant. Angoissant dés les premières pages. Un très bon BA Paris....
BA Paris s'amuse avec ses thrillers psychologiques. Elle gère à la perfection le huis-clos.
Sa grande question de Défaillances : peut-on se faire confiance et faire confiance à son entourage ?
Cass culpabilise. ALors qu'elle aurait pu aider une jeune femme stationnée sur une aire, elle prend peur. Il faut dire que circuler sur une petite route dans les bois en plein orage, ça fout la frousse. Et quand le lendemain son mari lui annonce que cette femme a été assassinée. Cass prend peur. A partir de là, sa vie va être un véritable cauchemar. Et Cass a des antécédents familiaux. Elle ne peut être crédible auprès de son mari et sa meilleure amie.
La marque de fabrique de BA Paris fonctionne à merveille. Cette oppression en dévorant le roman ne nous lâche pas. Elle joue avec nos nerfs. On frissonne avec Cass. le but de l'auteur, faire douter le lecteur. Mais avec BA Paris rien n'est simple. Il faut creuser plus loin, chercher la moindre faille, le petit détail. Elle ne lâche rien même si parfois nos doutes sont fondées. Vers la fin tout s'emboite et devient une logique implacable. Rien à redire sur BA Paris, du pure délice.
D'ailleurs le petit point positif de Mme Paris, elle offre toujours une revanche bien personnelle à son héroïne. Comme dans le précédent roman, c'est une fin ouverte et positive.
Par contre, Défaillances n'est pas un coup de coeur comme Derrière les portes. Mais il a atteint son objectif principal, me faire frissonner de peur.
Addictif. Efficace? Captivant. Angoissant dés les premières pages. Un très bon BA Paris....
