Gratter les apparences, Connaît-on vraiment ses amis ? ou bien Les limites de la confiance, tel aurait pu, par exemple, s'intituler
Derrière les portes. L'auteure décrit assez habilement l'emprise psychologique que distille petit à petit le mari, brillant avocat, envers son épouse. N'hésitant pas à clamer en public et à qui veut l'entendre son amour indéfectible, il dévoile peu à peu sa vraie nature dans l'intimité. Très (trop ?) vite, le lecteur découvre la manipulation et le côté pervers du personnage. L'intérêt majeur du roman réside davantage dans la toile que tisse lentement et sûrement ce malade mental pour emprisonner sa proie que dans le suspense à proprement parler. On sent venir l'épilogue de très loin et si la moralité rassure, elle ôte par la même un dernier rebondissement inattendu. Je ressens une impression mitigée à l'heure d'attribuer une note. Certes, une bonne étude psychologique, une description ciselée de la perversité et une alternance présent - passé qui rythme l'ensemble rendent ce roman addictif. En revanche, le déroulement reste trop prévisible à mon goût et j'avoue ne pas avoir accroché à ce huis clos que l'auteure avait sans doute voulu plus pesant. de la même auteure, j'ai beaucoup plus apprécié
le Dilemme, par exemple.
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