Ah oui parce que, breaking news, on ne change pas tant que ça en vieillissant. On colmate, on apprend à rire de soi pour éviter de se jeter par la fenêtre mais, au fond du fond, notre intranquillité demeure. (Océanerosemarie)
page 155 : " Pars vivre, cours et ne t'arrête jamais. "
page 142 : " Je sais, tu te dis que ta parole n'a pas plus d'importance que celle des autres, et c'est vrai, tu as raison. Mais n'oublie jamais qu'elle en a autant. "
Voilà, je tenais juste à te rappeler que vous vous fabriquez tous des images sociales et que la réalité de ce que vous vivez n’a pas grand-chose à voir avec ces fantasmes.
Mais tu comprendras aussi que ce sont des différences qui feront de toi ce que tu vas devenir. Et qu’il faut cultiver ce qui te singularise pour t’affirmer.
[…] – et bientôt, au fond, il n’y aura qu’une petite cicatrice, et la plaie béante qui t’empêche de respirer et d’avancer aussi vite que les autres ne sera plus qu’un mauvais souvenir.
Tu vas renaître, plus forte encore/ Tu vas conquérir, surmonter, apprendre. Tu vas ressusciter.
Mais ça va aller, aie confiance. T’en as bouffé de la merde, et t’es toujours là, toujours debout, même si tu te pètes encore régulièrement la gueule, tu tiens la route.
Ce n’est pas juste. Alors non, la vie n’est pas juste de manière générale, elle n’a pas à l’être – ce n’est pas une entité consciente capable de faire la différence entre le bien et le mal, c’est juste la vie – mais c’est pas une raison.
Tu as tellement voulu mourir et tu te sens tellement mal dans ta peau que tu te demandes d'où peut venir cette rage inouïe de vivre. Ça va bien au-delà de la terreur de ne plus jamais revoir celles et ceux que tu aimes.
Tu es en colère.
Tu es profondément, obstinément, intensément... en colère.