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Critique de Almaria


Bon, on partait de loin côté capital sympathie avec Colin.

Ce qu'on avait aperçu dans le tome 1, le mettait pas en valeur.

Et là, je commence le livre sceptique et je tombe sous le charme de Colin, le préférant même à son frère Daniel !

On le pense homophobe, haineux, il n'est que contrôle de lui, haine de lui, malheureux.

Les enfants veulent être aimés de leur parents, simple, vrai. Et pour ça, ils se conforment à ce qu'ils pensent qu'on attend d'eux.

Et Colin est comme ça. Il veux rendre son père fier et pour ça, il se renie.

A ça vous rajouter que Daniel lui as coupé l'herbe sous les pieds, lui montrant en même temps que s'assumer fera qu'on sera quasiment renié.

Il ne veux pas. La famille : son père, ses frères c'est tout pour lui.

Quand on est malheureux on dirige la haine, colère contre les autres ... Et contre soi.

Colin est doué dans les deux.

Et Rafe arrive et bouscule tout ça. Sa vie, ses peurs, ses contractions. Un drame l'obligera à se comprendre, s'accepter. Mais enlever 20 ans de contrôle, de peur, de haine de soi, ne se fait pas du jour au lendemain.

Que j'ai aimé Colin, si pathétique, si triste et pourtant qui s'ouvre aux autres avec difficulté (et je le soupçonne qu'il lui faut encore du temps pour tout faire tomber), qui se découvre.

Et qui apprend à perdre le contrôle avec Rafe car c'est ce qu'il veux : ne plus être en contrôle pour ne pas se faire démasquer.

Ça parle aussi de problème de communication et sur ce point les 4 frères sont doués pour mal interpréter ou ne pas parler,demander questionner l'autre en face.

Le seul point qui m'as agacé un peu en rapport avec ça, c'est que les 3 frères à un moment blâme Colin pour ça comme si c'est lui qui avait choisi d'être le modèle, le chef, l'exemple. Pour moi, les 3 autres lui ont posé ce rôle sur les épaules et venir ensuite dire que tout ou presque est sa faute, j'ai trouvé ça exagéré. Mais cela dure peu (le temps d'une phrase) et cela me rassure.

Je ferme donc ce livre en me disant que l'habit ne fait (vraiment) pas le moine et que Colin est passé devant moi par rapport à Daniel et je dis bravo à l'auteure ait réussit cet exploit !
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