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Critique de svecs
La genèse de ce livre est assez amusante. L'auteur, Pascal Rabaté, achète un livre de Tolstoï chez un bouquiniste. Cet amateur de Leon Tolstoï s'étonnaiot de ne pas connaître l'existence d'Ibicus. Et pour cause, l'auteur est un homonyme du nom d'Alexis Tolstoï, qui plus est stalinien notoire. le livre resta des mois dans un coin avant que Rabaté ne se décide à la lire quand même. Surprise, il y a tout ce qu'il aime dans ce livre. Il veut l'adapter. Et il le fera à sa manière, même si'il restefidèle à l'esprit. Alexis Tolstoï est un staliniste mort.
Ibicus nous emmène à Petrograd au début de 1917. La révolte gronde. L'inquiétude monte. le peuple endure detelles privations qu'il finira par se soulever. Il n'y a que Simeon Nevrozof pour attendre ce moment avec impatience. Pas par idéologie, mais à cause d'une prophétie que lui a fait une bohémienne quelques années auparavant. Lorsque la Russie sera a feu et à sang, il sera riche, parce que son destin est lié à celuid'Ibicus, le crâne qui parle. Cet obscur comptable attend son heure. Et il ne reculera devant rien pour forcer le destin. En décrivant l'ascension cynique d'un arriviste sans aucun scrupule, Rabaté a bien trouvé un matériau formidable. Son style très dynamique, souple et expressif, apporte beaucoup d'expressivité à ses personnages. IObicus est tout simplement l'un des classiques de la bande dessinée de ces 20 dernières années. Un indispensable, tout simplement.
Ibicus nous emmène à Petrograd au début de 1917. La révolte gronde. L'inquiétude monte. le peuple endure detelles privations qu'il finira par se soulever. Il n'y a que Simeon Nevrozof pour attendre ce moment avec impatience. Pas par idéologie, mais à cause d'une prophétie que lui a fait une bohémienne quelques années auparavant. Lorsque la Russie sera a feu et à sang, il sera riche, parce que son destin est lié à celuid'Ibicus, le crâne qui parle. Cet obscur comptable attend son heure. Et il ne reculera devant rien pour forcer le destin. En décrivant l'ascension cynique d'un arriviste sans aucun scrupule, Rabaté a bien trouvé un matériau formidable. Son style très dynamique, souple et expressif, apporte beaucoup d'expressivité à ses personnages. IObicus est tout simplement l'un des classiques de la bande dessinée de ces 20 dernières années. Un indispensable, tout simplement.
