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Critique de Medulla
Jéromine Pasteur traite avec sensibilité, pudeur et empathie la vie de plusieurs habitants de la petite île de Saint Martin.
Île paradisiaque pour les touristes, franco-hollandaise dans sa gestion, vérolée et ravagée par les trafics de drogues, maintenue économiquement par des populations précaires immigrées venant des caraïbes (notamment de Haïti), Saint Martin est complexe et vivote au grès des vents et des courants. Mely y plonge et y vit avec délectation au milieu des fonds marins, portée depuis quelques mois par son amour pour Juan. Ce n'est sans compter sur le retour de son ancien amoureux, Brice, et l'arrivée dévastatrice de Luis, un ouragan de force 5, qui menace l'équilibre précaire de cet ensemble.
Il y a certes des accents de bluette dans ce roman. Néanmoins, Jéromine Pasteur n'a pas son pareil pour saisir la complexité sociologique et ethnologique de ce petit territoire et pour décrire les rapports de force entre nature et vies humaines.
Un roman qui est dans ma pal depuis quelques mois et dévoré en trois jours.
Île paradisiaque pour les touristes, franco-hollandaise dans sa gestion, vérolée et ravagée par les trafics de drogues, maintenue économiquement par des populations précaires immigrées venant des caraïbes (notamment de Haïti), Saint Martin est complexe et vivote au grès des vents et des courants. Mely y plonge et y vit avec délectation au milieu des fonds marins, portée depuis quelques mois par son amour pour Juan. Ce n'est sans compter sur le retour de son ancien amoureux, Brice, et l'arrivée dévastatrice de Luis, un ouragan de force 5, qui menace l'équilibre précaire de cet ensemble.
Il y a certes des accents de bluette dans ce roman. Néanmoins, Jéromine Pasteur n'a pas son pareil pour saisir la complexité sociologique et ethnologique de ce petit territoire et pour décrire les rapports de force entre nature et vies humaines.
Un roman qui est dans ma pal depuis quelques mois et dévoré en trois jours.
