Alex Cross, tome 5 : Le jeu du furet

On aurait dit un basketteur de la NBA en train de chercher une lentille de contact sur le parquet

Une nouvelle partie du jeu des Quatre Cavaliers allait commencer.
À dix heures vingt-cinq, lorsqu’il redescendit au garage et contourna la Jaguar pour rejoindre son vieux taxi, des rêves délicieusement cruels tourbillonnaient déjà sous son crâne.
De la poche de son pantalon, il sortit trois dés de forme inhabituelle. Des dés à vingt faces, semblables à ceux qu’utilisaient les adeptes des jeux de rôles. Sur chaque face, il y avait un chiffre.
Il fit tourner les dès dans sa main gauche, sans s’arrêter.
Le jeu des Quatre Cavaliers obéissait à des règles très précises : chaque mouvement devait être déterminé par les dés, et le but consistait à imaginer et mettre à exécution un fantasme totalement délirant. Chacun des quatre joueurs répartis dans le monde devait essayer de faire mieux que les autres. C’était un jeu parfaitement inédit, un jeu de très loin incomparable.
Shafer s’était déjà concocté une aventure, mais à chaque étape, différentes possibilités lui seraient offertes. Les dés avaient leur mot à dire.
C’était là tout le sel de la chose : il pouvait se produire n’importe quoi.
Il monta dans le taxi, mit le moteur en marche. Dieu qu’il avait attendu cet instant !

Une nouvelle partie du jeu des Quatre Cavaliers allait commencer.
À dix heures vingt-cinq, lorsqu’il redescendit au garage et contourna la Jaguar pour rejoindre son vieux taxi, des rêves délicieusement cruels tourbillonnaient déjà sous son crâne.
De la poche de son pantalon, il sortit trois dés de forme inhabituelle. Des dés à vingt faces, semblables à ceux qu’utilisaient les adeptes des jeux de rôles. Sur chaque face, il y avait un chiffre.
Il fit tourner les dès dans sa main gauche, sans s’arrêter.
Le jeu des Quatre Cavaliers obéissait à des règles très précises : chaque mouvement devait être déterminé par les dés, et le but consistait à imaginer et mettre à exécution un fantasme totalement délirant. Chacun des quatre joueurs répartis dans le monde devait essayer de faire mieux que les autres. C’était un jeu parfaitement inédit, un jeu de très loin incomparable.
Shafer s’était déjà concocté une aventure, mais à chaque étape, différentes possibilités lui seraient offertes. Les dés avaient leur mot à dire.
C’était là tout le sel de la chose : il pouvait se produire n’importe quoi.
Il monta dans le taxi, mit le moteur en marche. Dieu qu’il avait attendu cet instant !