Citations sur Le Women Murder Club, tome 12 : 12 Coups pour rien (13)
Ma petite fille était magnifique ; aussi belle qu'un lever de soleil sur l'océan , aussi époustouflante qu'un arc- en-ciel se déployant au-dessus d'un vol de cygnes.
En rouge, il était impossible de ne pas aller de l'avant. C’était une couleur dont il fallait se montrer digne.
Je suis à présent entre les mains de Dieu. Il ne me reste plus qu'à espérer que mon bébé va bien. C'est tout ce que je peux faire.
Dommage que le mot « miracle » soit aussi galvaudé, car c’est le seul qui me venait à l’esprit pour décrire la sensation que me procurait le fait de serrer ma fille dans mes bras. C’était comme si mon cœur avait soudain la taille de l’univers.
La chimiothérapie ne garantit pas la guérison.
Mes pensées se dirigèrent vers ma fille, si petite et vulnérable. Je l’aimais tellement. Elle n’était née que depuis quelques semaines, mais je m’étais déjà projetée avec elle dans le futur. Je voulais pour elle ce que tous les parents veulent pour leurs enfants – une vie longue et remplie de bonheur.
C’était un psychopathe de la pire espèce, mais j’avais besoin qu’il m’accorde sa confiance et qu’il me dise où il avait dissimulé les corps manquants. Trouver les mots justes n’était pas chose aisée.
Que la nouvelle soit bonne ou mauvaise, nous allions devoir faire avec.
Dans la littérature, depuis Macbeth. Non, depuis les Grecs. L’Iliade. Cassandre, qui avait prédit la perte de Troie mais que personne n’avait crue. C’est une forme de schizophrénie, être capable de lire l’avenir et en même temps incapable d’empêcher la tragédie.
On ne pouvait tout de même pas arrêter une personne sur la base d’un simple rêve.