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Critique de kllouche
Le bouleversement politique a mené le nouvel ordre, guidé par le Seul - l'Unique, au pouvoir. On découvre Whit et Wisty, un frère et une soeur, qui sont arrêtés en pleine nuit et accusés de sorcellerie. Ils ne comprennent pas les motifs de leur emprisonnement. Tout se déroule alors très vite. Ils prennent conscience de leurs pouvoirs, apprennent à les maîtriser et deviennent des rebelles dans un monde dictatorial.
Cette nouvelle saga en trois tomes, Witch & Wizard, ne perd pas de temps. Mon avis, bien que bien moins négatif que ceux de la plupart des chroniqueurs, présente un bilan mitigé.
Il faut attendre 115 pages avant que les héros prennent conscience de ce qu'ils sont. Et cette acceptation fait mal au lecteur. En effet, Whisty « pense que cela signifie qu'ils sont véritablement doutés de pouvoirs magiques. » Patatra Ah... la vilaine faute de frappe très mal placée !
Le récit est particulièrement vivace grâce au rythme accéléré. Les chapitres sont très courts, parfois deux pages seulement. Ils sont marqués par l'alternance des points de vue. Plusieurs chapitres consacrés à Whit peuvent être suivis par un chapitre du point de vue de Wisty. Il n'y a pas vraiment de combinaison établie. Il est d'ailleurs aisé d'oublier qui raconte.
En effet, que le récit soit rapporté par le frère ou la soeur, le style d'écriture est le même. Les caractères des personnages sont également assez proches si bien qu'il n'est pas vraiment possible de les distinguer sans l'indication du début de chapitre.
J'ai, pour ma part (sans doute suis-je la seule ^-^), aimé l'humour enfantin et rebelle de Whit. Comme c'est un roman jeunesse, je ne m'attendais pas à des choses subtiles. Il est drôle sans en faire trop. Il sait rester sérieux quand la situation l'exige mais n'hésite pas à jouer sur un registre décalé face à ses ennemis pour les décontenancer.
Il me semble avoir perçue à travers les piques de Whit, ses conversations avec Wisty et la construction de l'univers, une forme d'autodérision légère du genre. Harry Potter devient Gary Blotter et la confrérie des losers ; Percy Jackson – le voleur de foudre, le voleur de tonnerre ; Lay-Z, Jay-Z … Ca passe très bien si on le prend au premier degré.
Wisty a du répondant. Elle a une sacrée personnalité comme Whit. Il aurait peut-être fallu la distinguer un peu plus de son frère. En attendant, ils ont tout deux un tempérament de « feu » (c'est le cas de le dire ^^).
Grâce à un style vif et direct, tout va très très vite. Il n'y a quasiment pas de descriptions. On va droit au but sans fioriture. On se retrouve rapidement dans le feu de l'action et on ne le lâche plus avant la fin … du dernier tome ? J'ai très bon espoir.
Sans être exceptionnel, Les rebelles du nouvel ordre est un roman simple, mais rythmé et efficace. S'il n'échappe pas à l'utilisation de raccourcis et manque cruellement de profondeur, j'ai néanmoins pris beaucoup de plaisir à le lire. Je vous le conseille si vous cherchez une lecture rapide et détendue.
Cette nouvelle saga en trois tomes, Witch & Wizard, ne perd pas de temps. Mon avis, bien que bien moins négatif que ceux de la plupart des chroniqueurs, présente un bilan mitigé.
Il faut attendre 115 pages avant que les héros prennent conscience de ce qu'ils sont. Et cette acceptation fait mal au lecteur. En effet, Whisty « pense que cela signifie qu'ils sont véritablement doutés de pouvoirs magiques. » Patatra Ah... la vilaine faute de frappe très mal placée !
Le récit est particulièrement vivace grâce au rythme accéléré. Les chapitres sont très courts, parfois deux pages seulement. Ils sont marqués par l'alternance des points de vue. Plusieurs chapitres consacrés à Whit peuvent être suivis par un chapitre du point de vue de Wisty. Il n'y a pas vraiment de combinaison établie. Il est d'ailleurs aisé d'oublier qui raconte.
En effet, que le récit soit rapporté par le frère ou la soeur, le style d'écriture est le même. Les caractères des personnages sont également assez proches si bien qu'il n'est pas vraiment possible de les distinguer sans l'indication du début de chapitre.
J'ai, pour ma part (sans doute suis-je la seule ^-^), aimé l'humour enfantin et rebelle de Whit. Comme c'est un roman jeunesse, je ne m'attendais pas à des choses subtiles. Il est drôle sans en faire trop. Il sait rester sérieux quand la situation l'exige mais n'hésite pas à jouer sur un registre décalé face à ses ennemis pour les décontenancer.
Il me semble avoir perçue à travers les piques de Whit, ses conversations avec Wisty et la construction de l'univers, une forme d'autodérision légère du genre. Harry Potter devient Gary Blotter et la confrérie des losers ; Percy Jackson – le voleur de foudre, le voleur de tonnerre ; Lay-Z, Jay-Z … Ca passe très bien si on le prend au premier degré.
Wisty a du répondant. Elle a une sacrée personnalité comme Whit. Il aurait peut-être fallu la distinguer un peu plus de son frère. En attendant, ils ont tout deux un tempérament de « feu » (c'est le cas de le dire ^^).
Grâce à un style vif et direct, tout va très très vite. Il n'y a quasiment pas de descriptions. On va droit au but sans fioriture. On se retrouve rapidement dans le feu de l'action et on ne le lâche plus avant la fin … du dernier tome ? J'ai très bon espoir.
Sans être exceptionnel, Les rebelles du nouvel ordre est un roman simple, mais rythmé et efficace. S'il n'échappe pas à l'utilisation de raccourcis et manque cruellement de profondeur, j'ai néanmoins pris beaucoup de plaisir à le lire. Je vous le conseille si vous cherchez une lecture rapide et détendue.
